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Deuxièmes journées de l'Euro 2012, ce qu'il faut retenir

Publié le 16 juin 2012 par Benjphil

Orage Ukraine France

L'impression générale

Hourra la France a gagné un match en phase finale de compétition pour la première fois depuis la demi-finale de Coupe du Monde 2006 contre le Portugal ! Voilà qui est dit, mais les deuxièmes journées de la phase de poules de l'Euro 2012 nous ont livré quelques confirmations, dans le sens des favoris et dans le sens des équipes trop faibles pour exister.

D'abord, soulignons des Allemands et Espagnols, décidément au-dessus de tout le monde pour l'heure et qui donnent l'impression d'en avoir énormément sous la semelle, surtout les Allemands ! Ces derniers ont baladés les égos néerlandais alors que Podolski est au bois, Khedira très moyen, ou encore Özil sur courant alternatif. Les Espagnols auraient pu en coller 8 ou 9 aux Irlandais. Le réalisme manquent toujours dans cette Roja qui, rappelons le, a gagné le Mondial 2010 1-0. De l'autre côté, c'est d'ores et déjà fini pour l'Irlande et la Suède alors que les Pays-Bas ne sont pas tout à fait éliminés avec le même nombre de points : 0

Cela s'annonce également très compliqué pour la Grèce (1 point).

Sur le terrain, les esprits se sont libérés et l'engagement s'est voulu plus marquant à l'instar de cette équipe de France qui, chose effarante, gagne son premier match en phase finale d'un l'Euro sans Zidane ou Platini dans l'équipe. À peine croyable, j'ai vérifié... deux fois !

Du reste, chaque jour de cette deuxième journée a connu le commentaire : « Ce soir, on a vu le meilleure match de cet Euro ». Si si ! Ça marche avec Pologne-Russie, Danemark-Portugal, Italie-Croatie et Suède-Angleterre !

The Big Men

Ils sont autour de 10 000 à avoir fait le déplacement pour voir leur équipe se faire poliment balayer 4-0 par l'Espagne. Eux, ce sont les Irlandais. Tout de vert vêtu et bien attendri par la bière, l'irish army a chanté jusqu'à la dernière minute. Un soutien indéfectible à leur équipe pourtant première éliminée. Cette culture du supporter noble ne s'apprend pas, elle se transmet. Elle n'est pas décidée du jour au lendemain avec un spot publicitaire à grands frais, elle est libre, elle n'est pas contrôlée. C'est pour ça que toute l'Europe a aimé. Sans arrière pensée. Il n'y a que Roy Keane pour cracher dans la soupe.  

Les mec qui servent à rien

Les ultras orientés baston de Russie comme de Pologne bien décidés à jouer les prolongations de la WWII. L'UEFA a décidé de sanctionner la Russie de 6 points de pénalité avec sursis pour les qualifs à l'Euro 2016. Visiblement, les Russes se sont battu tout seuls. Les Polonais sont blancs comme neige...

Les trucs qui énervent

Les mecs qui rejouent PSG-OM sur le cas de Jérémy Menez sur Twitter comme avec un micro à la télé.

Les cris de singes et les bananes jetés à Mario Balotelli qui n'a tout de même pas mérité ça.

Cristiano Ronaldo, Zlatan Ibrahimovic, Wesley Sneijder, Arjen Robben, Mario Balotelli qui démarrent leur Euro 2012 quand ils veulent !

L'Espagne qui couine parce que l'Italie n'a pas voulu que la pelouse de Gdansk soit arrosée.

Allez on se le remet, le but de Danny Welbeck

Les statistiques

Au même niveau de la compétition, 39 buts avaient été marqués en 2008, soit une moyenne de 2,44 buts/match. Cette année, nous en sommes à 46 buts pour une moyenne de 2,81 buts/match. Les buts sont là, notamment par l'absence de 0-0, une sacrée performance statistique ! Sans surprise après le match contre l'Irlande, c'est l'Espagne qui a le plus tenté et cadré (29 tirs). On retrouve juste derrière l'équipe de France (26) avant un trou et un 11 Nations qui se tiennent entre 10 et 17 tirs au total. Mention spéciale à la Russie qui a cadré 10 fois et marqué 5 fois ! À l'image de Alan Dzagoev, co meilleur buteur de la compétition (avec Mario Gomez et Mario Mandzukic) avec 3 buts pour 4 tirs ! Ces trois hommes là ne sont déjà plus qu'à une longueur des 4 buts de David Silva en 2008.

Côté passes décisives, ils sont deux en tête : David Silva et Andreï Arshavin (3 passes) ont déjà égalé les performances de Cesc Fabregas et Hamit Altintop en 2008 tandis que Karim Benzema, Steven Gerrard et Bastian Schweinsteiger en sont à 2.

Nouvelle preuve s'il en est d'une fin de carrière délicate, Milan Baros est le joueur qui a commis le plus de fautes dans le tournoi (8) tout comme Mario Mandzukic qui compense largement avec ses 3 buts. Juste derrière, on retrouve Mario Balotellli (7) ! Côté carton jaune, seul un joueur sera suspendu lors du troisième match pour en avoir récolté deux (hormis le Grec Papastathopoulos qui l'avait dans le même match face à la Pologne), il s'agit de Jérôme Boateng. Néanmoins ils sont 23 à être en danger pour un éventuel quart de finale (j'ai enlevé les Suédois et les Irlandais). En 2008, ils avaient été 17 à recevoir deux cartons jaunes sur toute la compétition.

Par ailleurs, notez qu'en 16 matchs un seul penalty a été sifflé et qu'il n'a en plus pas été transformé (lors du match d'ouverture entre la Pologne et la Grèce). La question est de savoir si cette performance dans les surfaces est imputable à l'arbitrage à cinq ?  

-> le bilan de la première journée


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