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Zoom sur la Consoude et la Pimprenelle : 2 plantes sauvages comestibles

Publié le 01 juin 2012 par Brunetisa
Je vais vous parler aujourd'hui de deux nouvelles plantes sauvages comestibles, la consoude et la pimprenelle.
CONSOUDE Zoom sur la Consoude et la Pimprenelle : 2 plantes sauvages comestibles Symphytum officinale
Synonymes : Confée, consoude officinale, herbe à la coupure, herbe aux charpentiers, langue de vache, oreille d’âne, pacton, toute-bonne. Famille : Borraginacée. Cette plante est vivace, couverte de poils et se rencontre dans les lieux humides, le long des ruisseaux. Tige : Raide, rameuse, de 1 m de haut environ, couverte de poils et quadrangulaire. Feuilles : Lancéolées, ondulées, velues. Fleurs : blanches ou roses, violacées, en forme de cymes. Composition : Consolidine, symphyto-cynoglossine, mucilage, tanin et allantoïne. Le nom consoude ou cum en latin signifie « avec » donc « souder avec », c’est-à-dire consolider les chairs, les souder, raffermir. L’allantoïne favorise la multiplication cellulaire (dermo-cicatrisante).
Source : Secrets d’une herboriste de Marie-Antoinette Mulot
Cuisine : Les feuilles peuvent être consommées crues ou cuites. Rappelant le goût du poisson (elle est parfois appelée sole végétale) les grandes feuilles sont souvent utilisées plongées dans de la pâte à beignet puis frites.
PIMPRENELLE Zoom sur la Consoude et la Pimprenelle : 2 plantes sauvages comestibles
Poterium sanguisorba ou Sanguisorba officinalis
Synonymes : Petite pimprenelle, petite sanguisorbe. Famille : Rosacée. Elle pousse dans les endroits humides. Tiges : Elles sont dressées mais aussi, parfois, couchées. Quand elles sont droites, elles mesurent environ 80 cm de haut. Feuilles : Dentelées, divisées et de forme ovale. Fleurs : Elles sont disposées en épis, de couleur verdâtre ou brun-rouge. Floraison : De mai à juillet. La plante entière est utilisée. Composition : Elle contient surtout du tanin, des substances organiques soufrées et dans les fleurs surtout, de la vitamine C.
Source : Secrets d’une herboriste de Marie-Antoinette Mulot
Cuisine : Elle était jadis tellement appréciée qu’on la cultivait dans tous les potagers. Au XVIe siècle, elle était aussi populaire que l’est de nos jours le persil. Elle parfume également les soupes, les omelettes et les sauces. Sa fraîche saveur teintée d’astringence rappelle celle de la noix fraîche. D’autres y décèlent plutôt un goût de concombre.
Source : Petit Larousse des Plantes Médicinales




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