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Critiques Séries : Bent. Saison 1. Episodes 1 et 2. Pilot.

Publié le 22 mars 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Bent // Saison 1. Episodes 1 et 2. Pilot / Smitten.

Voilà NBC lançait enfin une de ses petites comédies (je dis petite car c’est seulement 6 épisodes donc c’est très light). Le pitch, les trailer, rien ne m’intéressait sauf peut être un peu le cast qui n’est pas mauvais. Mais voilà, j’avais perdu la foi quand j’ai vu le petit trailer en mai dernier. Et après avoir vu les deux premiers épisodes, j’ai cette mauvaise impression que Bent aurait peut être fait une bien meilleure comédie au cinéma qu’en série. J’ai bien aimé, et même si la série ne renouvelle rien, elle fait tout dans l’intelligence de l’art, sans jamais tomber dans le pathétique (et pourtant on ne peut pas dire que Pete soit quelqu’un de très doux et câlin même si je pense qu’il y a du potentiel). Avec ces deux premiers épisodes on a une histoire qui se construit, une histoire d’amour entre Pete et Alex qui naît. Et j’ai bien aimé la manière dont c’est fait. Ce qui fait de Bent une réussite c’est que la série apporte son lot de sourire régulier et ils ne sont jamais forcés. Rare avec des sitcoms au sujet de base au bancal non ? En tout cas, Bent m’a surpris… sur deux épisodes. Autant dire que même si on est déjà au premier tiers de la saison (oui, que 6 épisodes je rappelle), on a quand même une idée de là où l’on va, comment et pourquoi.

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Ce qui rend Bent sympathique c’est aussi son cast. Tout d’abord la charmante Amanda Peet (la belle Jacqueline aka Jack de Jack & Jill). Elle est amusante et toujours très intelligente. Elle tente d’être sérieuse et finalement, elle sait pertinemment qu’elle aime bien Pete. De plus, j’ai adoré le lien que la série fait avec sa vie sexuelle qui n’a rien de trépidante (elle hésite à coucher avec son actuel docteur de petit ami, et surtout, 36 jours sans sexe le pauvre il est à court d’idées pour tenter de la mettre dans son lit). Pendant ce temps, David Walton (la malchanceux des sitcoms de NBC : Perfect Couples, 100 Questions et du drama Heist aussi sur… NBC) qui incarne le très fun Pete est amusant. C’est un FILF (les ménagères seront contentes de voir un homme qui sait ne pas se prendre la tête et qui sait s’occuper d’enfants). Car justement, ce que je trouve aussi très sympathique dans Bent c’est toute cette dynamique autour du trio composé de Pete, de Alex et de sa fille. Par ailleurs, le père de Pete, incarné par Jeffrey Tambor (le très fun George de Arrested Development) permet de tempérer un peu le propos et surtout de faire en sorte que Pete ne soit pas un électron libre. Mine de rien il va s’avérer presque plus intelligent que son catalyseur.

Durant ces deux épisodes on a dans le pilote le développement de l’histoire et de la rencontre entre les deux personnages (Pete et Alex). Cela passe par quelques scènes cocasses de la fille qui va sur le toit ou encore du moment où Pete va se retrouver à coucher avec la nounou (alors qu’Alex lui avait spécifié de ne pas coucher avec des gens aux alentours). Au fond, Bent a un périmètre limité d’exploitation mais pour le moment cela fonctionne assez bien. Le capital sympathie des personnages est là et les dialogues sont bons. Même si tout ça est un peu fragile pour le moment, les deux héros de la série sont tout de suite attachants et on a tout de suite envie de les voir ensemble. Mais ce n’est pas aussi simple. En Bent je vois le potentiel de Cougar Town (les deux séries sont différentes mais je parle d’évolution). Et puis Bent c’est une série fraiche et joviale, on a tout de suite envie de plus. Si j’avais pu j’aurais englouti tel un glouton la première saison de la série en deux temps trois mouvements. Mais voilà, en attendant je croise les doigts pour que la série ait réussie à être bonne audimatiquement parlant car avec NBC on est jamais à l’appris d’une… mauvaise surprise.

Note : 6.5/10. En bref, deux bons épisodes pour une comédie jamais pompeux, juste intelligemment drôle grâce à de bons dialogues et à un cast au capital sympathie grandissant au fur et à mesure que les épisodes avancent.


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