Vous regardez la couverture et, immédiatement, vous avec des aprioris. Moi aussi, sans mes collègues tentatrices, je n'aurais jamais daigné y jeter ne serait-ce qu'un œil.
Le premier opus ne m'avait pas franchement convaincue, le second avait un petit goût de reviens-y, le troisième était une agréable surprise, le quatrième avait fait de moi une lecturolique (entre autre) ne désirant aucunement être soignée.
Le cinquième tome des chroniques de MacKayla Lane est non seulement à la hauteur de mes attentes, mais les a toutes largement dépassées. Point final d'une saga originale et intrigante, les pages se tournent avec avidité et regret. L'auteure creuse davantage les fascinantes légendes celtiques emmenant avec elle le lecteur dans la noirceur.
Si l'écueil du manichéisme est évité, elle enfonce pourtant quelques portes ouvertes. Les méchants ne sont pas forcément le mal incarné et vice versa. L'écriture n'est pas sans maladresse, le principal défaut étant la redondance. Il serait dommage, cependant, de s'arrêter là car cette saga est porteuse d'une fraîcheur unique et électrisante
Sa grande force réside dans la relation qu'entretient Mac à Barrons, personnage complexe dont Karen Marie Moning a su conserver le mystère. Ça frémit, ça palpite, les dialogues sont réjouissants, la sexualité est abordée sans miel et sans sucre, rien d'Harlequinesque, la description du désir, érotique, crue et animale. Jeux de langage et de langues, la tension est à son comble.
Pas étonnant que le personnage principal masculin provoque une déferlante et retentissante Barronsmania. Rugueux, épique, un cœur qui peut battre, le fantasme incarné. J'ai, moi aussi, succombé et ai des pensées totalement inappropriées à son encontre. Il peut empiler des coussins à mon intention quand il le veut. Je vous avais prévenu.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble