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quelques pensées

Publié le 08 mars 2012 par Micheltabanou

Le 8 mars! Surtout éviter la banalité qui va fleurir comme tous les mauvais bouquets en cette journée dédiée aux femmes. Comme je l'avais déjà énoncé en Conseil Municipal je souhaite que dans notre cité la personnalité hors norme d'Olympe de Gouges puisse être évoquée tant elle fut la pionnière d'un combat féministe. Combat s'inscrivant en complément de ceux de la Révolution Française. Pourquoi pas lui dédier en un premier temps le nom d'une de nos artères? Et pourquoi pas également rendre cet hommage si nécessaire à Louise Michel, à Simone de Beauvoir? Pourquoi pas ne pas se consacrer, c'est l'homme de culture qui s'exprime, aux lectures ou relectures des pages de Louise Labbé, de Lise Deharme, d'Irène Némirovski, de Violette Leduc ou de Joyce Mansour pour les françaises ou de Virginia Woolf, K. Mansfield, Carson Mc Cullers, Anaïs Nin,...

Comment comme plasticien n'aurais-je pas ce jour une pensée toute particulière pour Sophie Tauber-Arp, Sonia Delaunay, Nathalie Gontcharova, Dorothéa Tanning, Nikki de Saint-Phalle ou plus près Annette Messager? Tous ces noms sont des combats car rien ne leur a été accordé dans la facilité ou la complaisance! RIEN! Et combien de talents généreux ont été oblitérés, cassés? COMBIEN?

En politique on est sur le même versant avec la difficile représentation. Prenons l'exemple des candidatures aux élections où la femme doit se battre pour tout simplement être. Dans les désignations de candidature elles sont à la rencontre du machisme quotidien heureusement tempéré par les nouveaux efforts de la loi pour réguler les écarts. Prenons l'exemple de notre cité et pouvons nous soupçonner des facilités, des arrangements, des complaisances ou des facilités d'appui pour obtenir le précieux sésame de la tête d'affiche électorale ou de la présence sur une liste. Quand je songe aux élues socialistes rien ne leur a été attribué par héritage ou descendance ou condescendance. C'est leur talent, leur capacité qui a été le catalyseur de leur mandat. Je rends un salut tout particulier à mes collègues Clémence Avognon-Zonon, Murielle Michon, Françoise Garcia, Sabina Vaysse, Marion Legouy-Desaulle, Tifany Ermenaul et Beltrande Bakoula.

Et pour clore ce post pourquoi pas manifester cette audace de demander qu'au patronyme célèbre de Louis Aragon qui figure au fronton de notre médiathèque soit associé celui d'Elsa Triolet aux seules fins que cette écrivaine ne soit pas réduite à demeurer les seuls yeux d'Elsa loués par le poète!


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