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Brother & Bones, coup de coeur folk !

Publié le 31 janvier 2012 par Swann

Un jour je reçois dans ma boite mail un lien pour télécharger un EP d’un groupe qui s’appelle Brother & Bones. Je trouve la pochette sympa, mais pour une raison obscure que je n’arrive pas à m’expliquer, j’ai malencontreusement oublié ce mail, cet EP, ce groupe.

Au concert de Ben Howard, arrive un gars aux allures d’ Eddie Vedder. Les cheveux crades, le nez long un peu, la chemise près du corps légèrement ouverte, et le regard triste.  Il est tout seul avec une guitare bousillée sur la scène de la Cigale, assis sur un tabouret trop haut pour lui. La scène est plongée dans l’obscurité, avec juste un spot lumière qui l’éclaire. Mais pas trop quand même. Il se met à chanter, et là bam. Coup de foudre immédiat. Au bout de trois chansons, le garçon ne se présente toujours pas, mais apparemment beaucoup le connaisse déjà. Il dit qu’il joue tout seul ce soir, mais explique qu’en temps normal il a un groupe avec lui. Mais c’est qui ?

Richard Thomas.

Du groupe Brother & Bones.

Là, dans ma tête, ça fait comme un flash-back. Je me vois ouvrir le mail, et je me vois aussi me dire “j’écouterais plus tard“. Je n’ai jamais écouté. Et, ce soir-là à la Cigale je m’en veux terriblement. J’aurais pu me foutre des baffes et taper des pieds si je n’avais pas été en public.

Ceci dit n’y a t il pas de meilleure façon que de découvrir un artiste en live, et qui plus est en acoustique (je ne crierai jamais assez fort mon amour passionnel pour l’unplugged. C’est la faute à Nirvana et Alice In Chains). L’acoustique, c’est l’épreuve de vérité. Et Rich’ Thomas l’a réussi avec brio. J’écrivais hier “c’est le mec qui même s’il chante René la Taupe, ça passe“. Un envouteur. Lablonde annonce qu’elle veut l’épouser. Moi, je n’ai pas le droit donc je dis que je veux bien vivre avec lui dans une roulotte ou une cabane sans eaux ni chauffage électrique au fin fond d’une forêt canadienne. Pourtant il n’est pas canadien. Il est anglais. Mais, en l’écoutant chanter « Back To Shore », j’avais l’impression d’être dans le film Into the Wild.

En rentrant chez moi, après le magique concert je vais finalement écouter en entier cet EP. Je me maudis une nouvelle fois d’être aussi bête et j’écoute. En boucle. D’ailleurs, à l’heure qu’il est ça doit bien faire 150 fois que j’écoute. Je trouve des accents de Pearl Jam à “Skin & Bones”. « Don’t Forget To Pray » oscille entre le country-folk et le rock. Ferme les yeux, en l’écoutant. J’ai eu l’impression d’être dans une vieille Mustang déglinguée qui roule vers l’ouest américain. « Here Come The Storm » vient apporter un peu de douceur avec sa mélodie aux accents de folk hanté. « Hold Me Like The Sun » conclu l’EP. Le genre de titre que t’écoutes et tu t’imagines en train de jouer le cow-boy.  T’as compris…en gros je suis complétement amoureuse.


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