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Critique Ciné : Nuit Blanche, labyrinthe d'action...

Publié le 29 janvier 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Nuit Blanche // De Frédéric Jardin. Avec Tomer Sisley, Julien Boisselier et Joey Starr.


Quand j'ai lu le pitch puis que j'ai vu les premières minutes du film, je me suis dit que j'allais regarder un bon téléfilm français de cinéma. Et puis finalement, le film était bien sympathique. Un thriller assez nerveux, un film d'action potable et surtout dans la lignée de ce que le cinéma français actuel nous livre (les productions Besson par exemple en sont le meilleur témoin, bien que Nuit Blanche soit meilleur qu'un Colombiana, mais moins senti qu'un Taken dans le genre adrénaline). On est en mouvement constant, avec peu de répit. On est petit à petit plongé dans ce club avec différentes ambiances ce qui permet de ne pas s'ennuyer finalement et de tourner en rond. Le film nous rend fou avant la fin, quand on se demande au bout de la première moitié du film si un jour, Vincent va sortir de ce qui semble être un labyrinthe. Tomer Sisley porte plutôt bien le film, et sa stature d'homme d'action depuis qu'il nous a fait les cascades de ses Largo Winch arrive à clairement nous divertir. Même si l'acteur n'est pas excellent, il arrive à nous offrir ce que l'on demande de ce genre de film : du divertissement du divertissement d'une qualité assez bonne finalement.
Un flic dérobe un gros sac de cocaïne à des trafiquants, mais il est identifié au cours de l’opération. Les truands prennent alors son fils en otage. Vincent doit faire l’échange - son fils contre le sac - dans une immense boîte de nuit tenue par les mafieux. La nuit qui commence sera la plus longue de sa vie et peut-être même la dernière.
L'histoire du film est assez simple finalement mais ce n'est pas plus mal car au moins les twists ne sont pas perdu dans une histoire à la mord moi le noeud. Du coup, on laisse plus de place pour l'action que du bla-bla et forcément, le film n'est donc que plaisir régulier. Petit à petit on nous plonge dans l'univers à la fois sale d'un club qui trafic mais aussi assez peu propice à être tranquille. Peu importe les rencontres que Vincent va faire, elles ne seront jamais les bonnes (au billard, au bar avec le pauvre gars qui lui parle sans être intéressé, ou encore dans les toilettes quand il devra faire face à un petit ami violent avec sa petite amie). Il y a une scène d'action finale qui se laisse regarder et la chute du film était plutôt sympathique. On s'attends à ce qu'il y ait un twists et que cela tourne autour de cet agent verreux (on a bien vu comment il lorgnait sur le sac de cocaïne quand même au début du film, et je ne suis pas dupe… ou je ne le suis plus en tout cas).
Pour en revenir au cast de ce film, Tomer Sisley est donc assez juste. Sans trop en faire il apparait en forme. Il fait ce qu'il peut pour donner de l'envergure à l'action et ses face à face avec le personnage de Julien Boissellier s'avèrent pas trop mauvais du tout. Serge Riaboukine en grand patron mafieux (ou presque - on est en France, pas à Hollywood, c'est donc assez miteux -) était plus marrant en se préoccupant de ses costards Dolce Gabbana qu'en homme d'action mais il n'était pas non plus mauvais. Et enfin Joey Starr qui après son passage (très sympa) dans Polisse, tente ici de revenir à un côté méchant qui lui colle à la peau, livrant quelques bonnes lignes de dialogues débiles certes mais drôles. Nuit Blanche ressemble en quelque sorte à un épisode de Braquo fait pour le cinéma. C'est donc pas mauvais et on ne fait jamais dans l'excès aussi bien de sentiments que d'histoire ce qui laisse au spectateur la possibilité de ne pas s'ennuyer.
Note : 6.5/10. En bref, un thriller qui ne laisse pas de répit à son héros. Energique et vivant sans trop en faire.


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