Filiale de l’équipementier, Areva Wind a dévoilé hier la dernière version de son éolienne, la M5000-135. Il s’agit d’une éolienne destinée à être implantée en mer dont le diamètre est de 135 mètres. Sa production en série est attendue durant la 2ème moitié de l’année 2014.
« La clé de l’éolien en mer, c’est la fiabilité ». Jean Huby, directeur d’Areva Wind croit fermement en son nouveau modèle pour investir les marchés britanniques (12 à 14 gigawatts – GW- en 2020) et français (6 GW en 2020), en sus de l’Allemagne (10 à 12 GW en 2020) où il est déjà présent.
L’acquisition des allemands Multibrid, à 100 % en juin 2010, et du fabricant de pales, PN Rotor, à l’été 2009, a récemment apporté un formidable avantage comparatif et retour d’expérience à Areva. Comme l’explique Jean Huby, » la machine doit avoir passé au moins un an en mer pour rassurer les clients, les banquiers et les assureurs ».
La M5000 de 5 MW tourne, depuis 2007, à terre, et, depuis fin 2009, en mer, dans le parc Alpha Ventus au large de Bremerhaven dans le Land de Brême en Allemagne.
“La fiabilité et la disponibilité élevées de la M5000 ont déjà été démontrées, notamment sur le site pilote du parc alpha ventus, situé au large des côtes allemandes, en Mer du Nord”, indique Areva Wind.
Avec son rotor de 135 mètres de diamètre, soit 10 mètres de plus que la M5000-116, la M5000-135 balayera une surface de 14.326 mètres-carrés supérieure de 35% à cet autre modèle.
Principale innovation, cette éolienne intègre un entraînement hybride, entre boîte de vitesses classique et entraînement direct, qui a été choisi par l’allemand Siemens et le français Alstom.
Outre Borkum West 2 et Global Tech 1 (600 MW au total), Areva Wind a signé avec deux autres parcs actuellement en recherche de financement. D’ici à fin 2014, le groupe français aura donc au minimum 120 machines et 630 MW en mer