Magazine Cinéma

Streetfighter La Rage de Vaincre

Publié le 24 novembre 2011 par Olivier Walmacq

streetfighter

genre: action, arts martiaux
année: 1995
durée: 1h40

l'histoire: Un ancien élève d'un lycée aujourd'hui dominé par les gangs, propose aux étudiants de prendre des cours d'arts martiaux. Très vite, il se heurte au chef de la bande locale.

la critique d'Alice In Oliver:

Gare aux titres mensongers ! C'est par exemple le cas de Streetfighter la rage de vaincre, réalisé par Sheldon Lettich en 1995.
Et non, malgré les apparences, Only the Strong (c'est le titre original) n'a strictement rien à voir avec le jeu vidéo créé par Capcom.
Le titre français est donc incompréhensible, d'autant plus que ce film de combat s'intéresse de très près à la capoeira.

Un ancien élève d'un lycée (Mark Dacascos) désormais dominé par un gang, s'est mis en tête d'enseigner les arts martiaux à ses étudiants rebelles.
Dans un premier temps, les cours sont régulièrement perturbés par des petits voyous, qui insultent copieusement leur professeur.
Mais peu importe, l'enseignant karatéka s'accroche.

En même temps, ce dernier n'hésite pas à visiter les terrains de basket et affronter les gangs du coin. Très vite, il se retrouve face à Silverio, le chef d'une bande locale. Le jeune professeur perd en combat singulier mais suscite un certain respect de la part du voyou, qui a évidemment grandi dans les favelas.
Vous l'avez donc compris: le film n'évite pas les clichés et les caricatures.

streetF_only_the_strong_[absolutorrent]

On évitera donc d'être trop regardant sur le scénario, très moralisateur au passage. En résumé, pour calmer les ardeurs de nos cancres rebelles et criminelles, il suffit juste de leur enseigner la capoeira !
Certes, le propos de ce nanar est assez risible mais délivre largement la marchandise en matière de bastons.

Malheureusement, la fin du film se révèle particulièrement décevante, car sans surprise et donc, connue à l'avance.
Quant à Mark Dacascos, l'acteur se montre toujours aussi monolithique et inexpressif. Toutefois, l'interprète se révèle extrêmement compétent lorsqu'il s'agit de foutre quelques coups de tatane.
Grâce à lui, la capoeira risque de devenir une matière obligatoire au programme scolaire. Non, ne riez pas, c'est bien le propos de ce mauvais film, toutefois sympathique...

Note: 06/20 (c'est généreux !)
Note nanardeuse: 14.5/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines