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VDGG #3-The Least We Can Do Is Wave To Each Other-1970

Publié le 07 octobre 2011 par Numfar
VDGG #3-The Least We Can Do Is Wave To Each Other-1970

Van Der Graaf Generator #3 :

Peter Hammill : chant, guitare, piano

Hugh Banton : claviers

Guy Evans : batterie

Nic Potter : basse, guitare

David Jackson : saxophone, flûte

En février 1970 sort enfin le premier véritable album du VDGG : “The Least We Can Do Is Wave To Each Other”, produit par John Anthony.

Darkness (Hammill)

Refugees (Hammill)

White hammer (Hammill)

Whatever would Robert have said ? (Hammill)

Out of my book (Hammill-Jackson)

After the flood (Hammill)

Première des excentricités du groupe : pas de guitare électrique (ou alors jouée par le bassiste!!!), Peter Hammill ne se sentant pas suffisamment bon techniquement et préférant en rester à la guitare acoustique ou au piano.

Peu importe, Van Der Graaf Generator naît véritablement avec cet album.

Tout y est : l’orgue de Banton, le saxophone de Jackson et la voix et l’univers si particulier de Peter Hammill.

La musique est prenante, mouvementée, tortueuse, sombre, passionnée, violente, parsemée de moments de pure beauté, d'une originalité rare, une musique difficile d'accès mais qui quand elle vous accroche ne vous lâche jamais et un chanteur à la sensibilité à fleur de peau, poétique et torturé.

Un groupe qui ne ressemble à aucun autre, ça c’est sûr, et c’est souvent l’apanage des plus grands.

Un excellent album (mais ai-je été assez clair ?) , qui débute une carrière sans faille .

Si les journaux spécialisés ne s’y trompent pas et louent le génie de Peter Hammill et du Generator, le public ne suit pas et l’album ne se vendra pas des masses.

De toutes manières, Van Der Graaf ne sera jamais un groupe populaire et peut-être tant mieux.

En avril, sortie du sublime “Refugees (Hammill)/The boat of million of years (Hammill) inédit”, qui ne se classera pas non plus dans les hit parades.

C’est sur scène que l’étincelle va naître entre le groupe et son public, lors de concerts mémorables et intenses, des tournées européennes non-stop qui vont d’ailleurs user le groupe à l’extrême.

En automne 1970, VDGG est en studio pour enregistrer un nouvel album, mais Nic Potter les quitte avant la fin de séances.

Hugh Banton jouera désormais les parties de basses ET de claviers.

Le générateur de Robert Van De Graaff (orthographe exacte de son nom) est une machine électrostatique dont certaines servent à créer des éclairs ou à faire dresser les cheveux sur la tête.....bon résumé de la musique du groupe non ?

© Pascal Schlaefli

Urba City

Octobre 2011


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