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Bloc-note express N°185

Publié le 20 septembre 2011 par Antoine Dubuquoy

Les Miscellanées d'Internet... Sensation du travail accompli, même s'il reste encore du travail de réécriture, des corrections, des vérifications, de la relecture. Les projets de couverture se succèdent, on y est presque. Déjà, voir son nom sur une couverture de livre, même non définitive, procure une certaine excitation... Début d'orgasme, presque. Enfin, n'exagérons pas non plus... Quoique... Pour le moment, Nico Prat, co-auteur des Miscellanées attaque sa saison de chroniques sur le Mouv'. Et Gilles Verlant, ci-devant directeur de collection chez Fetjaine se plonge dans la relecture du manuscrit des Miscellanées d'Internet. Affaire à suivre!
Je ne parlerai pas de DSK, rien à dire. Le show était parfait, l'amende honorable. On passe à autre chose, maintenant. Il est temps, non?
Je ne parlerai pas de Tsonga vs Nadal. Trop de Kinder Bueno tue le Jo.
Je ne parlerai pas de basket. Je n'aime pas le basket.
Je parlerai un peu de rugby, et rejoindrai mon ami Mossieur Resse qui fustige les commentateurs sportifs qui emploient à tout va le mot "compliqué" pour donner une impression de profondeur à leurs pseudo analyses. A chaque époque son mot-valise.
Je ne parlerai pas de la crise financière, ni de Sarkoland. C'est compliqué... D'autant plus que le seul argument qu'ont à opposer mes amis sarkozystes (ben ouais, je ne suis pas sectaire, on évite juste les sujets qui fâchent) qui voient encore leur héros paré de toutes les vertus: "Mais qu'est-ce qu'elle aurait fait Ségolène, hein?" Certes... Pas des miracles, peut-être même quelques gaffes monumentales, peut-être même déclaré des guerres, qui sait... Sauf que... Sauf que, amis, ça serait bien d'ouvrir les yeux quand même... Et puis, j'avais dit que je parlerai pas de politique.
Je ne parlerai même pas de l'université d'été du Modem, ni de Bayrou. J'ai déjà donné il y a des années. On ne m'y reprendra plus.
Je ne parlerai pas du débat télévisé des prétendants à la candidature de la primaire du PS. Baillements.
Je ne parlerai même pas des rodomontades fatiguantes des philosophes de salon qui se prennent pour Malraux, mais font faire le boulot par l'OTAN sur le théâtre des opérations libyen... Pourtant, chemise ouverte et kalashnikov en sautoir ça aurait de la gueule. Autres temps autres moeurs. Posture et imposture.
Je ne parlerai pas de ceux qui vont chercher les acclamations de la foule à Benghazi faute de les recueillir spontanément sur le territoire national.
Je resterai dans le futile et le léger, pourtant essentiel.
Tiens, le livre de Jonathan Franzen, un pavé de 700 pages, dévoré en une semaine. Vie de familles, désossage de l'American Way of Life. Le couple, les relations parents-enfant, tranches de vies. Walter et Patty Berglund, pivots du roman. Un couple parfait. Deux enfants. Une grande maison. Un bonheur parfait. 700 pages de psychanalyse, chacun des protagonistes dépouillé de ses secrets intimes, la construction des uns, la déconstruction des autres. La famille comme un microcosme où chacun se nourrit de l'autre, se dévore, se vampirise. Un livre profond et léger à la fois. L'écriture de Franzen est belle. Freedom, c'est la parabole "Made in Land of the Free". Chacun est libre de son destin, et découvre qu'il se croit libre, mais que tous dépendent les uns des autres, Patty, Walter, Connie, Joey, Jessica, Joyce, Ray...
Voila. Bonne semaine.
Enjoy!
Envoyé de mon iPad


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