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100 livres en 100 semaines (#24) – Gatsby le Magnifique

Publié le 20 septembre 2011 par Epicure

100 livres en 100 semaines (#24) – Gatsby le MagnifiqueJ’avoue avoir de la misère avec les classiques. Avec la quantité de livres qui paraît chaque année, mois et semaine, je peux difficilement me résoudre à plonger dans un livre paru en 1925. C’est pourtant ce que j’ai fait, avec grand plaisir d’ailleurs, en lisant Gatsby le Magnifique de Francis Scott Fitzgerald.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, j’ai toutefois été charmée par l’histoire de ce mystérieux Jay Gatsby, raconté par son voisin Nick Carraway. Petite parenthèse avant d’aller plus loin. Sachant qu’un film mettant en vedette Robert Redford et Mia Farrow avait été tournée dans les années 70, je suis allée yeuter sur le site IMDB afin de savoir qui étaient les autres acteurs pour mettre des visages sur les différents personnages. Grosse surprise, une nouvelle version de Gatsby est en chantier, réalisée par Baz Luhrmann qui nous a entre autres donné Moulin Rouge! Son Gatsby : Leonardo Di Caprio, sa Daisy : Carey Mulligan, Nick Carraway quant à lui sera interprété par Tobey Maguire. C’est donc avec un mixte de ces acteurs en tête, 1974 vs 2012, que s’est déroulée ma lecture…

L’histoire se passe dans les environs de New York au tout début des années 20. Carraway, qui vient d’emménager à côté de ce Gatsby, est témoin de la vie fastueuse de son voisin. Les bourgeois de toute la région accourent chez cet homme plutôt discret pour boire, danser et se vautrer dans le luxe. Grâce à Carraway, Gatsby retrouve Daisy, un amour de jeunesse qu’il n’a jamais oublié et qu’il tente de reconquérir. Celle-ci est déchirée entre cet amour retrouvé et son mari infidèle, mais un événement dramatique mettra définitivement fin à leurs espoirs.

On baigne à fond dans l’aristocratie new yorkaise des années vingt. L’auteur raconte comme s’il y était (en fait il y était!) le malheur des riches. Les hommes sont élégants, les femmes distinguées, ça sent le cigare et le parfum, le whisky coule à flot. Qu’il nous fasse la description d’une chic réception ou d’un quartier mal famé, on visite avec lui l’Amérique comme elle devait l’être à l’époque. Même si l’histoire est somme toute banale, c’est son riche enrobage qui donne toute la profondeur au récit. Ça donne le goût de se lancer dans d’autres classiques et d’aller voir Leo se morfondre d’amour pour sa Daisy bien aimée…


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