Le père Maximilien Kolbe (1894-1941) est une grande figure franciscaine contemporaine.
La Pologne est vaincue et occupée. Le 17 février 1941, le père Maximilien Kolbe est arrêté par la Gestapo, et emprisonné dans le Pawiak de Varsovie. Le 28 mai, dans un train bondé de prisonniers, le père Kolbe arrive au camp de concentration d'Oswiecim (Auschwitz) et se voit attribuer le matricule 16670.
En juillet 1941, un homme disparaît dans le bloc 14, où se trouve le père Kolbe. Aussitôt, les nazis sélectionnent dix hommes de la même baraque et les condamnent à mourir de faim et de soif, afin de décourager les tentatives d'évasion.
Le père Kolbe se porte volontaire pour remplacer le sergent polonais Franciszek Gajowniczek, père de famille. Les nazis consentent à la substitution. Les dix prisonniers sont enfermés dans un bunker souterrain du camp à peine éclairé par des ouvertures étroites. Bien que la faim et la soif poussent les condamnés à la folie de s'entretuer après quelques jours seulement, le père Maximilien Kolbe réussit à faire régner le calme et la piété entre ses compagnons de cette tragédie au moyen de prières et d'oraisons. Après deux semaines de famine, seul le père Kolbe qui a soutenu et vu mourir tous ses compagnons, est encore miraculeusement en vie. La place venant à manquer, il est exécuté d'une injection de phénol dans le bras. Son corps est brûlé dans un four crématoire le 15 août.
Franciszek Gajowniczek qui survit à la captivité, assistera à Rome, à la canonisation comme martyr du père Kolbe, par le pape Jean-Paul II, le 10 octobre 1982.
Le groupe Maximilien Kolbe de la paroisse Notre-Dame de Lorette (9ème arr.) réunit des paroissiens qui visitent des détenus à la prison de la Santé, participent à la messe dominicale sur place ou encore apportent des cadeaux au moment de Noël.