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Tout le monde en parle : la carte des impacts de l’activité humaine sur l’Océan

Publié le 22 février 2008 par Nathalie Jouat

carte des impacts humain sur la mer

Passé l’effet déstabilisant des premières secondes (les terres en bleu, la mer en rouge, c’est bizarre !), cette carte des impacts de l’activité humaine sur les océans fait froid dans le dos. On connaissait déjà ces données, d’après l’article de Futura Sciences, mais les chercheurs du National Center for Ecological Analysis and Synthesis ont décidé avec cette carte de faire une synthèse des 17 activités humaines qui ont une répercussion négative sur la santé de nos étendues maritimes. Le bilan n’est pas joli joli, surtout pour nous. La mer du Nord rougit de pollution et son écosystème s’appauvrit. Même conclusion pour les côtes chinoises (ça c’est le revers de l’industrialisation rapide). Médaille verte pour l’Australie et les pôles qui ont su préserver leurs eaux, pourvu que ça dur !

Alors que penser de tout cela ? Déjà que la situation est vraisemblablement plus grave que ce que l’on imaginait. On se retrouve avec le nez dans le « caca » … raison de plus pour réagir !
A l’Ifremer, on voudrait corriger le tir et profiter de ce planisphère pour repenser sérieusement nos activités maritimes. Par exemple : revoir les quotas de pêche à la baisse dans les régions les plus touchées, trouver des solutions efficace pour éviter les 10% du total de nos déchets qui finissent dans la mer.

Un article de Rue89 traite de l’émergence d’un nouveau continent : une étendue de déchets (principalement du plastique), aussi grande que la superficie de la France, qui flotte au gré des courants tourbillonnaires entre Hawaï et la Californie. Pas de photos, pas de vidéos, c’est parce que les dits déchets ne sont pas tous visibles à la surface et aussi parce qu’il y en a 3 au mètre carré. J’ai regardé sur google map par curiosité, mais les raisons susmentionnées font qu’on ne voit rien du tout. Mais pourquoi personnes n’en parle ? Trop coûteux à nettoyer, trop difficile de pointer du doigt les coupables ? Pour ne rien arranger, c’est une zone peu poissonneuse et sans intérêt pétrolier. On en reparlera peut-être dans 10 ans quand on passera à 30 déchets au m² ?
Les pauvres poissons vont bientôt devoir apprendre à manger du plastique …

mer de dechets


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