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Hannibal

Publié le 01 septembre 2011 par Olivier Walmacq

Hannibal

genre: thriller (interdit aux - 16 ans)
année: 2000
durée: 2h05

l'histoire: Il y a dix ans, le Docteur Hannibal Lecter s'échappait de sa cellule. Calrice Starling n'a pas oublié cette rencontre avec lui. Mason Verger non plus, puisqu'il a été sa quatrième victime et nourrit une terrible vengeance.

la critique d'Alice In Oliver:

Pas évident de passer après Le Silence des Agneaux, un thriller réalisé par Jonathan Demme, et qui peut se targuer de figurer parmi les classiques du genre.
Toutefois, avec Hannibal, tous les espoirs sont permis puisque c'est Ridley Scott qui s'attèle à la tâche. Toutefois, premier problème, et il est de taille, Jodie Foster n'est plus de la partie. Qu'à cela ne tienne, le réalisateur (entre autre) d'Alien le huitième passager et de Blade Runner remplace l'actrice par Julianne Moore.

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Au niveau du scénario, Hannibal est la suite logique du Silence des Agneaux. Attention, SPOILERS ! Dix ans se sont écoulés depuis le premier épisode. Clarice Starling (donc, Julianne Moore) a perdu de sa superbe.
Au niveau professionnel, l'agent est au plus mal suite à une bavure. Parallèlement, Mason Verger (Gary Oldman), un homme extrêmement riche, cherche à à retrouver le Docteur Hannibal Lecter.

Pour débusquer l'ancien psychiatre, qui a défiguré une bonne partie de son visage, Mason Verger est prêt à tout, même à utiliser Clarice Starling pour y parvenir. C'est d'ailleurs ce qu'il fait. De son côté, Hannibal se trouve à Florence en Italie, et mène une existence paisible à l'abri des regards.
C'est sans compter sur un policier un peu trop indiscret, qui va payer cher sa curiosité.

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Bref, au niveau du scénario, pas grand chose à signaler si ce n'est qu'Hannibal repose avant tout sur une banale histoire de vengeance.
Certes, Ridley Scott a le mérite de se démarquer nettement de la tonalité du premier chapitre. Le cinéaste abandonne l'atmosphère tendue du premier pour signer un film gore et pseudo-baroque (Ridley Scott insistant un peu trop lourdement sur les décors de Florence), à la limite du grostesque.

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Premièrement, cette suite, qui est en vérité le troisième film de la saga (on oublie trop souvent que le Sixième Sens est le premier volet de la franchise), n'apporte rien par rapport au premier. La relation ambivalente entre Starling et Lecter est peu exploitée, ou alors au profit de séquences faussement romantiques.
Ensuite, Hannibal délaisse totalement l'ambiance glauque et angoissante du premier, l'enjeu de ce thriller reposant sur une sorte de chasse à l'homme, complètement stérile.
Et puis surtout, il y a la fin, totalement ridicule, qui se terminera sur une orgie culinaire peu ragoûtante. Au final, Hannibal est une suite prétentieuse qui ne semble même pas assumer son côté putassier, et qui a la lourde tâche de succèder au film de Jonathan Demme.
Mission totalement ratée !

Note: 04/20
Note naveteuse: 14/20


Hannibal - The Opera (Vide Cor Meum)


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