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Cyborg

Publié le 02 juillet 2011 par Olivier Walmacq

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genre: action, science fiction (interdit aux - 12 ans)
année: 1989
durée: 1h25

l'histoire: Dévastée par la peste, l'Amérique du XXIème siècle est plongée dans le chaos. Seule Prophet Pearl, une cyborg, a les connaissances nécessaires pour développer un vaccin. Mais Prophet est capturée par des barbares, qui veulent garder l'antidote pour eux.

la critique d'Alice In Oliver:

Cyborg, réalisé par Albert Pyun en 1989, fait partie de ces films influencés par le premier Mad Max. Au niveau du scénario, rien de nouveau.
Encore une fois, l'action se déroule dans une Amérique décimée par la guerre, la peste et le chaos. Désormais, ce sont les voyous qui dictent leurs règles. Pourtant, dans ce monde dévasté, il existe encore un dernier espoir.

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Pearl Prophet, une cyborg, possède le vaccin qui permettrait de sauver l'humanité de la contamination. Pour cela, elle doit se rendre à Atlanta pour développer le vaccin. Mais la jeune femme est capturée par des barbares sanguinaires.
Parallèlement, Gibson (Jean-Claude Van Damme), un jeune héros torturé par son passé (il a vu sa femme et son mioche mourir sous ses yeux), se trouve sur le chemin des voyous, et va tout faire pour récupérer le vaccin et conduire la femme-robot à Atlanta.

En même temps, Gibson a un vieux compte à régler avec les bandits, puisque leur chef, Fender, est responsable de la mort de sa famille.
Voilà pour les hostilités ! Pour le reste, en dehors de son scénario post-apocalyptique à la Mad Max, Cyborg ressemble davantage à un film d'action, destiné à mettre en valeur les performances athlétiques de Jean-Claude Van Damme (JCVD). Au niveau des séquences de baston, le film d'Albert Pyun délivre largement la marchandise.

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Toutefois, Cyborg se révèle peu surprenant dans son intrigue, cette série B se terminant sur l'inévitable affrontement entre Gibson et Fender.
Mais ne boudons pas notre plaisir, Cyborg reste un nanar franchement sympathique, dont le seul intérêt repose sur les séquences de combat, plutôt grostesques au passage. En effet, Albert Pyun dose ses bastons de quelques bruitages ridicules, dignes des sketches des Inconnus.
D'ailleurs, ce n'est pas un hasard, le trio comique reprendra les mêmes bruitages et proposera une parodie du film, avec Les Miséroïdes ("Jean-Claude Van Damme est Jean Valjean"). En même temps, Cyborg reste un vrai plaisir coupable, et probablement, l'un des meilleurs films d'un cinéaste tâcheron et fainéant.

Note: 08/20 (note très généreuse)
Note nanardeuse: 15.5/20


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