Notre omni-président Nicolas Sarkozy est en voyage en Guyane et le moins que l'on puisse dire est que l'ambiance n'est pas au beau fixe. Les sondages s'empilent pour confirmer la dégringolade interminable. Qui plus est, chaque institut ayant le sien, ça amplifie l'impression de baisse avec un effet d'écho. Si on ajoute l'affaire Martinon à Neuilly, on peut affirmer que Sarko n'a pas la baraka en ce moment. D'ailleurs, il a refusé de parler d'autre chose que de la Guyane avec les journalistes tout en affirmant qu'il n'était pas inquiet pour sa situation. La méthode Coué semble avoir encore des adeptes !
Petit détail amusant, il est accompagné du secrétaire d'état à l'Outre-mer, le moto-didacte Christian Estrosi ! Vous savez, le ministre qui affrête un jet privé pour aller à New York, rien que pour avoir le plaisir de prendre l'apéro avec Sarko. Une délicate attention qui a coûté la bagatelle de 138 000 euros aux contribuables. Depuis que l'affaire s'est ébruitée, Estrosi s'est excusé en prétextant qu'il ignorait que ça coûtait aussi cher ! Ou comment ajouter le foutage de gueule après la dépense somptuaire !
Je tiens néanmoins à apporter enfin une bonne nouvelle à notre omni-président bling-bling, il a beaucoup fait pour le pouvoir d'achat en 2007. Après avoir augmenter son propre salaire de 170 %, celui des dirigeants du CAC40 s'est amplifié de SEULEMENT 40 %. Voilà qui fait de nos grands patrons les mieux payés d'Europe alors que les salariés français ne se classent qu'à la quatorzième place. Si on suppose que les 12 nouveaux entrants sont encore derrière nous, cela signifie que nous sommes avant dernier des quinze restants. Alors quel pays est derrière nous : la Grèce, l'Irlande ou le Portugal ? Une chose est sûre : un seul d'entre eux !
Fort heureusement, nous avons un président du pouvoir d'achat, ça rassure !
Dominik
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