Magazine Société

Rikkers island' statrap paradigm

Publié le 01 juin 2011 par Hoplite

On comprend aisément que la mise hors-jeu du satrape DSK soit la naqba pour le camp progressiste de gauche. Qui d’autre mettre en orbite si Sakosy est dans les choux en 2012 ? De quelle figure un tant soit peu crédible aux yeux des français de souche (donc « crispés » et « frileux ») pour assurer la « bonne gouvernance » du « site France » disposeront les missi dominici des JP Morgan et autres Goldman Sachs ? Ségo ? pas possible, trop « française » malgré la bonne couche de connerie candide qui fait son charme provincial…serait capable un matin de se réveiller et de se prendre pour Evita Péron versus le grand capital apatride…Avec DSK*, c’était du velours, bordel ! Contrairement aux soubrettes de Sofitel et autres salariées du FMI, l’oligarchie néo-libérale n’avait pas grand-chose à redouter de cet homme… Pourtant la rencontre entre le peuple de France et un queutard juif, fils de francs-maçons, ancien militant communiste, né à Neuilly et élevé au Maroc et à Monaco semblait évidente. (le terrible complot judéo-maçonnique !). Las, exit DSK.

Plus intéressant est l’orientation des think tanks libéraux de gauche, genre terra Nova, dont j’ai déjà parlé ici (pour rappeler que ce cercle très puissant et largement subventionné par le clan DSK avait proposé récemment le concept de « citoyenneté musulmane », évidemment destiné à renforcer le paradigme multiculturel/relativiste au moment précis ou celui-ci est massivement mis en question par le monde anglo-saxon au motif qu’il est un vecteur puissant de libanisation des communautés d’accueil et de guerre civile idéologique). Le même think tank progressiste s’est distingué tout récemment en analysant les raisons des échecs successifs de la gauche aux dernières élections et, reconnaissant la fuite massive du vote ouvrier/populaire (son bastion historique)**, recommandait aux têtes plates Hamonoïdes et Moscovites de recentrer leur cible électorale vers les milieux fraîchement immigrés et leurs descendants, les jeunes et les femmes…Preuve supplémentaire,s’il en était besoin, de la trahison des anciennes vertus républicaines ou même simplement des notions de communauté nationale ou de morale commune (common decency) propres aux socialistes originels (Leroux, Orwell, Fourrier) -mais pas seulement- au profit d'un adoubement non-dit d'une babel planétaire et marchande (aux ordres de Wall street et de la City) et de son merveilleux spectacle arc-en-ciel et compassionnel United Colors for Festivus Lemmings. Ou comment reconstituer un peuple de gauche de substitution lorsque celui-ci, trahi, vous tourne le dos. Le néo-peuple de gauche sera donc multiculturel (c’est-à-dire massivement d’origine extra-européenne), djeune et féminin, sans oublier festif et compassionnel. Tout sauf des mâles blancs autochtones, en somme.

La doctrine néo-libérale (qui ferait sangloter un Hume ou un Constant) de nos modernes zélotes progressistes (de « gauche »/ tendance pages Rebonds de Libé, comme de « droite »/tendance pages saumon du Figaro), repose ainsi sur trois fondements : d’abord l’idée que l’individu est la seule source de valeur morale, ce qui exclut toute conception accordant à une collectivité quelconque des aspirations qui ne se réduiraient pas à celles de ses membres,  l’idée que l’Etat doit  être axiologiquement neutre et enfin l’idée que le jugement politique doit être exclusivement fondé sur des normes formelles et procédurales, changeantes, par nature en l’absence de tout référentiel fixe, au gré de l’influence des lobbys et des campagnes d’opinions…. On peut logiquement en conclure que les discours de nos modernes (ce personnel politico-médiatique endogamique et stipendié par le grand capital apatride et levantin) ne sont en fait que des slogans de banquet, de minables postures électoralistes sans aucun fondement idéologique (moral, religieux ou philosophique) véritable, simplement destinés à animer le Spectacle démocratique rejoué à chaque veille d’élection pour la plus grande joie des hordes de lemmings qui en viennent à penser majoritairement que le sinistre DSK –ce nouveau Dreyfus- serait tombé dans un piège démoniaque fomentée par l'Internationale anti-sémite ou Corrézienne (on ne sait plus)…

Sarkosy, comme le pauvre Hollande, la sinistre Aubry ou le réjouissant Morin, n’ont évidemment strictement rien à foutre du modèle culturel Français (et du peuple français surtout s’il s'incarne en un « mâle blanc »), qu’il soit assimilationniste ou multiculturel. Et n’ont, en bon libéraux-libertaires qu’ils sont, et rien à envier au global leader DSK en termes d’éloignement radical de toutes formes de terroirs, territoires, d’enracinement culturel et patrimonial… Sans doute suffisant pour abuser le chrétien de gauche lecteur de Télérama ou de Témoignage chrétien.

Le tout sous l’œil de Moscou impitoyable et procédurier d’officines pseudo-antiracistes (en fait pratiquant ouvertement un racisme anti-français de souche sous couvert de considérations « sociales ») promptes à réintroduire -via ces politiques de discrimination négative raciale à l’encontre des indigènes européens- les conditions d’une balkanisation générale de pays, comme la France (culpabilisation des autochtones et victimisation des allogènes), gangrenés par une immigration de peuplement totalement incontrôlée et, donc, néfaste.

Je ne reviendrai pas sur la grande lâcheté des décideurs de tous poils qui déplorent les effets de politiques qu’ils chérissent, d’une part, et, d’autre part, se gardent (et leur progéniture avec) scrupuleusement des effets collatéraux  de leur « action politique » (en fait pour l’essentiel un mix de démagogie clientéliste de VRP en boulons et de carriérisme frelaté).

Le seul atout de ce vieux pays (et de tous ceux qui n’entendent pas tricoter à leurs enfants un avenir qui ressemble à Sarajevo) est, comme toujours, (et en dehors de la fameuse botte souveraine de la réalité -la transformation ethnique à grande vitesse de son environnement, le chaos éducatif, la paupérisation rapide des classes moyennes, la deconstruction programmée de la social-démocratie et des quelques vertus qui allaient avec sous couvert d’ «adaptation » et de « modernisation », quelques scandales sexuels révélant la connivence profonde des acteurs du Spectacle), l’imprévisibilité de l’Histoire…Claude Lévi-Strauss disait : « De deux choses, l’une, c’est toujours la troisième » (si !). La chute comique du satrape de Rikkers Island dont la mise sur orbite présidentiel était quasi-achevée est là pour en témoigner…Les mécaniques les mieux réglées, les tendances les plus lourdes (en apparence) , les situations les plus désespérées peuvent connaître des renversements complets. Plaçons-là notre espoir.

« J’en ai assez dit sur la façon de créer des amitiés. Il me faut maintenant évoquer un autre aspect de la campagne : sa dimension « populaire ». Là, ce qui est indispensable, c’est de connaître le nom des électeurs, de savoir les flatter, d’être assidu auprès d’eux, de se montrer généreux, de soigner sa réputation, et de susciter, pour la manière dont on conduira les affaires de l’Etat, de vifs espoirs. Fais montre des efforts que tu accomplis, pour bien connaître les hommes. Etends tes compétences dans ce domaine et améliore-les tous les jours. Il n’est rien de plus populaire, je pense, rien qui fasse plus plaisir. Ensuite, mets-toi bien dans l’esprit qu’il va te falloir faire semblant d’accomplir avec naturel des choses qui ne sont pas dans ta nature. Certes, tu n’es pas dépourvu de cette courtoisie qui sied à l’homme de bien, à l’homme sociable, mais il te faudra y ajouter le sens de la flatterie, vice ignoble en toute autre circonstance mais qui, dans une campagne, devient qualité indispensable. D’ailleurs, si elle est blâmable quand, à force d’approbation excessive elle gâte quelqu’un, la flatterie est beaucoup moins critiquable quand elle renforce l’amitié et, de toutes façons, elle est obligatoire pour un candidat dont le front, le visage et les discours doivent changer et s’adapter, selon ses idées et ses sentiments, à l’interlocuteur du moment. »

Quintus Cicéron, Manuel de campagne électorale, 64.

* dont le patriotisme est des plus incertains : « Mon engagement personnel en tant que juif l’emporte sur toute autre considération » (Tribune juive, 2 mars 1990/ Faits et Documents 1-15/06/2011) ou bien « Je considère que tout juif de la diaspora et de France doit apporter son aide à Israël, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que  que les Juifs prennent des responsabilités politiques. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la construction d’Israël. » (France-Inter, 13/05/2004, idem)

 ** au profit d'un FN dont la nouvelle stratégie politique républicaine et anti-libérale en fait le premier parti ouvrier/populaire de France...(le véritable front républicain, en fait)


podcast


Retour à La Une de Logo Paperblog