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Les insurrection singulières

Par Jostein

benameur Titre : Les insurrections singulières

Auteur : Jeanne Benameur

Editeur : Actes Sud

Nombre de pages : 197

Date de parution : janvier 2011

Auteur :

Née en Algérie d'un père tunisien et d'une mère italienne, Jeanne Benameur vit en France depuis l'âge de 5 ans. Elle débute sa carrière d'écrivain avec des livres de jeunesse comme 'Samira des quatre routes' ou 'Adil coeur rebelle', avant d'ouvrir son registre à la littérature pour adulte. Lauréate du prix Unicef en 2001, Jeanne Benameur se distingue sur la scène littéraire avec 'Les Demeurées', l'histoire d'une femme illettrée et de sa fille. Directrice de collection chez Actes Sud junior ainsi qu'aux éditions Thierry Magnier, l'auteur publie son autobiographie, 'Ca t'apprendra à vivre' en 1998. Influencée par ses origines culturelles, Jeanne Benameur s'inspire aussi de son expérience d'enseignante pour évoquer les thèmes de l'enfance (' Présent ?') mais aussi de la sensation et du corps (' Laver les ombres') dans un style pudique et délicat. (Source : Evene)

Résumé :

Parcours de lutte et de rébellion, voyage au centre de l'héritage familial, aventure politique intime et histoire d'une rédemption amoureuse, Les Insurrections singulières emboîte les pas d'abord incertains d'un fils d'ouvrier en délicatesse avec lui-même. Entre la France qu'on dit profonde et la misère ensoleillée et relative du Brésil, sur les traces d'un pionnier oublié de la sidérurgie du XIXe siècle, Jeanne Benameur signe le roman d'une mise au monde.

Mon avis :

Certains sont motivés par une passion, d'autres, comme Antoine avancent grâce à la rage. Mais ce n'est pas constructif. "Tout juste bon à finir à l'usine." Alors, il faut prendre le temps, faire une pause, pour comprendre. Les conflits sociaux à l'usine, la rupture avec Karima sont des catalyseurs. Marcel, un vieil homme amoureux des livres, emmène Antoine en voyage.

Derrière cette introspection, il y a l'actualité politique et sociale, la mondialisation et la décentralisation. L'usine d'Antoine doit fermer pour produire au Brésil. Antoine part à la rencontre de ces ouvriers brésiliens, en apprenant la vie de jean de Monlevade, industriel français qui construisit le premier haut-fourneau au Brésil. Mais les ouvriers sont-ils partout des esclaves qui s'ignorent? La Bourse obligera bientôt l'entreprise à quitter le Brésil pour aller ailleurs, où la main d'oeuvre est encore moins chère.

Si Antoine ne trouve pas de solution sociale au Brésil, il retrouvera peut-être l'amour et pourra s'adonner à une passion qui l'aidera à avancer.

Jeanne Benameur a un style bref et efficace qui exprime une grande intériorité. Comme tous les livres qui parlent du malaise humain, l'ambiance est assez lourde. heureusement, le personnage de Marcel donne optimisme et dynamisme et nous évoque si bien, à nous lecteurs, la passion des livres.


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