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En tant que maire de la ville, Pierre Maudet va nous faire aimer Genève!

Par Haykel

20110209_5336.JPGPierre Maudet à la tête de la mairie de Genève nous promet des surprises pendant son année de règne qui commencera la semaine prochaine. Parmi ses objectifs: rendre l’administration plus accessible. Et surtout il mettra tout son énergie pour nous faire aimer Genève. PLANETE PHOTOS a posé six questions à ce jeune et talentueux politicien que je remercie d’avoir joué le jeu en répondant rapidement à mon questionnaire.

-En quoi la fusion entre le parti Radical et Libéral va influencer la vie politique genevoise et quel sera votre rôle dans ce nouveau parti?

Mon rôle dans le nouveau PLR sera celui d’un membre actif et militant, convaincu que la réunion des forces du centre droit était nécessaire, afin d’offrir aux Genevois un parti tourné vers l’avenir, proposant des solutions viables pour sortir des blocages dans lesquels Genève est plongée depuis trop longtemps.
- La plaine de Plainpalais n’arrête pas d’attirer les mécontents au sein du Conseil municipal. Votre avis et votre position sur ce sujet?
La priorité est de faire redémarrer les travaux, afin d’achever l’aménagement de la Plaine et de proposer à la population un espace propre et convivial, capable d'accueillir dans les meilleures conditions les diverses manifestations qu’il a coutume d’héberger. L’image d’une Plaine à moitié terminée est mauvaise, tant pour les habitants que pour les touristes de passage.
- Dans quelques jours vous allez être intronisé maire de Genève. A 33 ans Vous serez le plus jeune maire de notre ville. C’est quoi la prochaine étape, le Conseil Fédéral?
Durant les prochains mois, je consacrerai l'essentiel de mon temps et mon énergie à ma fonction de maire de Genève. L’exercice ressemble à celui d’un équilibriste. Il faut en effet savoir passer en quelques minutes du rôle de maire d’une des villes les plus connues au monde, avec tout le lot de réceptions protocolaires et de rencontres officielles que cela comporte, à celui de magistrat en charge des problèmes de tous les jours de la deuxième ville du pays. Le tout avec le même sérieux et la même humilité. L’heure n’est donc pas à penser à la suite de ma carrière, mais à m’acquitter aux mieux de ma tâche de maire. Ce qui ne m’empêche pas de réfléchir et de m’exprimer sur des sujets de politique fédérale.
20110319_5991-ssssss1111.jpg- Quelles seront vos priorités durant votre mandat?
Mon souhait est de rapprocher les habitants de leurs autorités, notamment en rendant l’Administration plus facile et simple d’accès. La campagne en vue des élections de mars et avril a montré une montée du mécontentement au sein de la population, qui ne se sent plus écoutée par ceux qui la dirigent. Je veux profiter de ma fonction de maire pour recréer une relation de confiance. Au travers d’actions concrètes qui jalonneront mon année de mairie, je souhaite également surprendre les Genevoises et les Genevois, en leur faisant redécouvrir leur ville, en les rendant fier d’y habiter.
- Vous allez continuer à chasser les graffitis et les affichages sauvages ou il y a plus intéressant à faire maintenant que vous êtes à la tête de l’exécutif de Genève?
Je compte poursuivre les efforts menés au cours des autre dernières années. La propreté ou la sécurité ne se décrètent pas : les messages et les actions doivent être sans cesse répétés. En me confiant depuis le 1er juin les reines du Service des espaces verts, le Conseil administratif me permet de désormais appréhender la gestion de la salubrité de manière globale, en couvrant l’ensemble des espaces publics.
- L’année prochaine à la même date on dira que l’année Maudet fût une année...vraiment à droite?
J'espère surtout que l’on dira que l'année "Maudet" a été, pour l'ensemble des habitants, une année qui leur a permis de voir leur ville différemment et de se la réapproprier. Siéger au Conseil administratif m’a rapidement fait me rendre compte qu’à l’heure de gérer la réalité du quotidien, les barrières de partis tombent rapidement. Impossible en effet de trouver des solutions si l’on est incapable d’adopter une attitude pragmatique. Il n’empêche que je souhaite voir la Ville, dans divers dossiers tels que la piétonisation des rues ou les partenariats entre le secteur public et privé, sortir de l’attitude trop souvent dogmatique et figée qui a été celle de la majorité de gauche lors de la dernière législature.

Sans titre-ssssss1111.jpg Et demain est un autre jour!

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