La taxonomie, voilà un drôle de mot qui suscite bien des questions. De prime abord, on se demande ce qui se cache derrière ce terme quelque peu étrange, puis on se demande encore à quoi cela peut bien servir. La confusion est grande avec l’emploi des mots clés standards.
Taxonomie : l’art de classer
Si l’on regarde le dictionnaire, la taxonomie, c’est l’art de classer. Avec ça, on est pas fauché. Nous voilà donc bien avancé tiens. En pratique, à quoi la taxonomie peut bien servir ?
Comme je le disais ci-dessus, il n’est pas rare de confondre mot-clé et taxonomie. Logique, puisque les deux fonctionnent sur le même principe. La taxonomie va ajouter des mots clés à un article. Là, c’est le grand vide. Mais la taxonomie est plus pointue que cela.
La taxonomie pour une navigation optimisée
Nativement, WordPress propose un système de mot clé regroupé sous une seule catégorie, les tags. De fait, impossible de préciser ou prioriser les mots clés en rapport avec notre article. C’est là que la taxonomie va intervenir. Nous allons pouvoir définir des catégories de mots en rapport avec nos articles, et ainsi, hiérarchiser nos tags.
Pour un article donné, il nous est donc possible de découper nos tags. Prenons l’exemple d’un plugin. Nous allons pouvoir définir les catégories comme suit :
- Champ d’action > Administration, SEO, images, etc…
- Le niveau requis de l’utilisateur : Débutant, connaisseur, etc…
- Le lien vers le plugin > Site d’origine ou l’extend wordpress
Comme vous le voyez, le classement est plus fin et plus aboutie qu’un ensemble de tags posés sans distinctions.
Taxonomie et Custom post type, le couple d’enfer
La seconde chose très pertinente réside dans la possibilité de récupérer ces taxonomies pour les afficher sur notre site. Par exemple, sur la page d’accueil de 4h18, en haut, à gauche, la partie « Dossier WordPress » reprend les taxonomies en vigueur sur le site. En utilisant des termes précis, il m’est donc possible de donner des accès rapide et ciblés dans le cœur du site. La lisibilité et la compréhension de la structure du site peuvent donc s’en trouver accrue pour le visiteur. Il est ainsi possible de gagner en pertinence, mais également en référencement, puisque vos pages vont être indexées également avec leur taxonomie respective. Le bénéfices est donc double.
Créer et utiliser ses taxonomies
Pour autant, leur mise en oeuvre reste encore un petit casse tête pour le néophyte. Si la création des taxonomie peut être simplifié grâce à l’usage de plugin, les afficher sur le site demande de passer obligatoirement par le code source. Et là, il faut bien reconnaitre que ce n’est pas encore à la portée de M. tout le monde, loin s’en faut.
Les taxonomie sont embarquées au sein de WordPress depuis un long moment, mais elles ont véritablement explosées depuis la mise en service des Custom Post Type avec les quels elles prennent une nouvelle dimensions. Il est en effet possible d’assigner une ou plusieurs taxonomies par custom post type. Rendant le classement redoutable, mais bien compliqué à mettre en oeuvre pour le quidam. Il est à noter que ce système est à utiliser si vraiment vous avez beaucoup de contenu à mettre en place, ou si vous êtes un expert WordPress. Dans le cas contraire, vous risquez de vous retrouver avec une usine à gaz bien complexe à gérer. Sans compter les risques d’erreur 404 encore nombreuse, croyez-en ma propre expérience.
Plugins pour la taxonomie
GD Custom Posts And Taxonomies Tools
La liste complète des plugins pour gérer ses taxonomies
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble