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Insolite ou pathétique: le Mémorial de la Marseillaise (by Justine)

Publié le 08 avril 2011 par Lifeproof @CcilLifeproof

Pils_-_Rouget_de_Lisle_chantant_la_Marseillaise Isidore Pils, Rouget de Lisle chantant la Marseillaise pour la 1ère fois, 1849

Marseille, 2ème ville de France où les politiques n'ont toujours pas compris le lien entre développement du territoire et développement de la culture, vient d'inaugurer en grandes pompes un nouvel espace dédié à l'histoire de l'hymne national: La Marseillaise. Le Ministre de l'Education Nationale en personne s'est déplacé! Quand je pense que jusqu'à 2013, la moitié des musées de la ville est fermée pour se refaire une beauté avant le grand lancement de la Capitale Européenne de la culture (jardin des vestiges, Musée d'histoire de Marseille, château Borely, Musée des Civilisations d'Europe et de Méditerranée), je regarde ce nouveau micro évènement d'un oeil cynique. On prive les marseillais d'expos pendant plus de 2 ans pour privilégier les touristes culturels de 2013.On gèle tous les soutiens de projets artistiques des associations (pas de budget). Mais on trouve quand même les moyens d'investir dans un "dispositif de type parcours-spectacle" (ne pas prononcer le mot musée c'est vraiment trop sale), rue Thubaneau, dans la salle d'un ancien jeu de paume devenu temporairement le siège des Jacobins sous la Révolution. Je vous laisse regarder la superbe "bande annonce" (avec un superbe mécène au devant de la scène) de ce que nous pourrons trouver à nous mettre sous la dent en parcourant les 100 m² dédiés au fameux chant des fédérés.

A quand le jour de gloire de l'art contemporain?

Présentation du Mémorial de la Marseillaise from Mémorial de la Marseillaise on Vimeo.

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La Marseillaise est un chant guerrier de la Révolution française, adopté depuis lors comme hymne national par la République française.

Écrite par Rouget de Lisle en 1792 pour l'armée du Rhin à la suite de la déclaration de guerre de la France à l'Autriche, ses paroles consistent essentiellement en une exhortation au combat contre les « hordes ennemies », pour la victoire et le salut de la Patrie. Elle a été adoptée comme hymne national français une première fois le 14 juillet 1795, puis définitivement le 14 février 1879, hormis sous le régime de Vichy, qui lui substitue Maréchal, nous voilà !1.

Le 22 juin 1792, un délégué du Club des amis de la Constitution de Montpellier, le docteur François Mireur, venu coordonner les départs de volontaires du Midi vers le front, entonne pour la première fois à Marseille ce chant parvenu de Strasbourg à Montpellier par un moyen incertain (les historiens estiment que la circulation de voyageurs a pu contribuer à ce que les milieux patriotes de Montpellier aient eu connaissance de ce chant, donné à l'occasion de funérailles au printemps 1792). Après un discours prononcé le 21 juin devant le Club des amis de la Constitution de Marseille, rue Thubaneau12, Mireur est l'invité d'honneur d'un banquet le lendemain et, prié de prononcer un nouveau discours, il entonne le chant entendu à Montpellier quelques jours ou semaines plus tôt. Dans l'ardente atmosphère patriotique de l'heure, Mireur suscite l'enthousiasme et le chant est imprimé dès le lendemain par le journal des départements méridionaux daté du 23 juin 1792 et dirigé par Alexandre Ricord. Ce périodique donne sur sa seconde colonne de sa quatrième et dernière page le texte du Chant de guerre aux armées des frontières sur l'air de Sarguines13. Cette édition locale de la future Marseillaise pose un problème par son titre et par sa référence à l' opéra-comique de Nicolas Dalayrac14. Il est probable que les rédacteurs du journal ont voulu indiquer un air connu de leur lecteur qui offre quelque ressemblance avec celui de Rouget de Lisle15. En juillet 1792 un tiré à part de ce chant sera distribué aux volontaires marseillais qui l'entonneront tout au long de leur marche vers Paris en juillet 179216.De la rue Thubaneau aux Champs-Élysées, le chant de Rouget de Lisle devient l'hymne des Marseillais et bientôt La Marseillaise. De fait, on lui attribue souvent à tort d'avoir été écrite à Marseille mais elle a bien été écrite à Strasbourg, rue de la Mésange. (source Wikipédia).


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