Bonnes à tout faire

J'ai décidé de regagner quelque crédibilité fashion.

J'avais perdu mes pompes tout terrain, ayant rendu l'âme sous les trombes napolitaines.

Mon dynamisme libidinal, resté problématique jusqu'alors, a trouvé à se satisfaire dans cette paire de low boots idéale.

Sans cette base, je décline, d'autant que j'ai trop maigri pour que ma jupe en cuir m'avantage encore.

Je ne peux trop recommander ma méthode pour perdre des kilos car elle exige le décès d'une personne suffisamment proche pour vous ébranler un peu.

Consécutivement à cette perte (la graisse), je fais preuve d'une certaine maladresse pour m'emballer.

Comme en pleine déhiscence (ou indéhiscence, c'est l'un ou l'aute mais c'est pas important)

Ca flotte ou ça emmaillote.

J'ai perdu la perception de mon corps, le sens de ses limites, de ses proportions et de ses contours.

Et j'exagère à peine.

A ce stade, on peut se regarder tant qu'on veut dans une glace...

Ca embrouille.

Autant pour l'assomption jubilatoire de mon image spéculaire ! 

Voyez, c'est comme lorsqu'on part en GB.

Pour sauver ma vie, je m'enjoins à contrer mon réflexe (regarder à gauche).

C'est ultra simple, comme réflexe, faire le contraire de son réflexe (regarder à droite).

De même quand j'ai grossi, j'ai su que j'étais plus grosse qu'avant. Facile.

Le problème c'est de rentrer en France (i.e. de dégrossir) : quel réflexe suivre ???

Panique sur les clous (Miroir intraorganique fou-tu).

D'où prosaïquement : A quelle taille de seins se vouer ???

Cette fois-ci, si vous trouvez que j'écris mal, plaignez-vous à Lacan.