Magazine Politique
Le décalage entre le socle culturel de l'opinion et le positionnement de DSK laisser planer un doute sérieux sur la performance de son profil pour la présidentielle 2012.
L'opinion publique moderne connait des "bulles médiatiques" qu'elle fait exploser d'un coup.
Lors de la présidentielle américaine 2008, ce fut le cas de Rudolph Giuliani.
L'ex Maire de New York, un temps dénommé le "Maire des Etats-Unis" tant il était populaire, était donné gagnant de la primaire républicaine.
Gagnant jusqu'au jour où il est entré ... en campagne officielle. D'un coup, il fut alors affublé de tous les maux :
- prétention pour cause de départ tardif,
- vie privée trop "laxiste",
- rémunérations professionnelles trop élevées avec possibilités de conflits d'intérêt,
...
Le merveilleux en dehors de la mélée devenait très fragile une fois dans la mêlée ...
Il fit un petit tour et partit.
Pour DSK, son profil est en principe à l'opposé des tendances culturelles du moment.
Il incarne l'élite quand l'opinion veut la sanctionner. Il incarne l'élite politique quand son épouse incarne de surcroît l'élite médiatique.
Il incarne la mondialisation quand l'opinion attend un retour au fait national.
Il incarne la mondialisation financiarisée quand l'opinion veut sanctionner la finance.
Il incarne les revenus très élevés quand l'opinion attend de l'exemplarité et du comportement public spartiate.
Comment ces décrochages objectifs pourraient ne pas impacter sévèrement une candidature DSK ?