Dans un entretien à La Charente Libre, Martine Aubry a rendu «un hommage personnel à l’homme de culture qui incarnait la France avec dignité et volontarisme. Une de ses grandes forces
était d’avoir les pieds ancrés dans l’histoire de la France et de savoir mesurer la nécessaire modernisation de la République, explique-t-elle. Il a aussi toujours été un homme de
réconciliation. Entre les entreprises et le pays, tout en faisant comprendre qu’une société ne peut pas être compétitive quand elle est inégalitaire».
«Si on ne règle pas les problèmes d’aujourd’hui avec les recettes d’il y a 30 ans», Martine Aubry estime que François
Mitterrand redonnerait «la hauteur de vue, la vision et le volontarisme» manquant «aux chefs d’Etat plutôt à plat ventre devant la finance. Il savait donner une marque et une vision loin de la
navigation à vue en fonction d’intérêts particuliers, de copinages ou de visées purement électorales».
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