Di Montezemolo se relance dans la bataille

Le président de Ferrari Luca di Montezemolo s'est lancé dans une guerre ouverte contre le détenteur des droits commerciaux de la Formule 1, CVC Capital Parners. Alors que la F1 avait failli couler durant la saison 2010, en perdant ses principales écuries parce que celles-ci refusaient la nouvelle réglementation de réduction des budgets qui devait être instaurée à partir de 2010, la FOTA et Ferrari semblent à nouveau parties pour menacer de quitter la championnat de F1 actuel et d'en créer un parallèle !

Les deux années à venir seront sans aucun doute très agitées dans les coulisses. L'association des équipes, la FOTA, doit négocier le renouvellement des Accords Concorde qui expirent fin 2012. Et cette fois-ci, Luca di Montezemolo est bien décidé à satisfaire ses revendications, quitte à créer son propre championnat parallèle. Le président de Ferrari souhaite en effet que les équipes obtiennent une plus grande partie des revenus commerciaux générés par la Formule 1 - jusqu'à présent, cela lui a toujours été refusé par CVC, qui conserve 70% des parts du championnat.
Cependant, si les négociations venaient à échouer, di Montezemolo a dores et déjà indiqué qu'il n'hésiterait pas à créer un championnat parallèle avec d'autres écuries qui s'auto-gèreront, comme par exemple avec la NBA au basket. Et pour lui, cette discipline pourrait survivre sans aucun souci sans le nom "F1". « Nous devons réfléchir à ce qu'il faut faire. Cela ne peut pas continuer comme ça. » a déclaré Luca di Montezemolo. « Avons-nous besoin du nom "Formule 1" ? Je crois que nous pourrions continuer avec un autre. »

À l'heure actuelle, l'italien ne baisse pas les bras et souhaite toujours trouver un compromis avec CVC. Cependant, si certaines conditions n'étaient pas remplies, la scission du championnat serait inévitable, selon di Montezemolo : « Nous pourrions continuer avec CVC, mais seulement avec de meilleures conditions financières. Sinon les équipes lanceront leur propre championnat et nous donnerons à Bernie Ecclestone (le directeur de la FOM, Formula One Management) la présidence et nous penserons à des méthodes nouvelles et modernes de marketing. Nous le ferions selon le modèle de la NBA. » a expliqué le transalpin.

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