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Tribecca - Ocean Rapture
Label: Autoproduit
ROCK Tribecca, formation parisienne, revient dans les studios (les leurs) pour leur second EP après trois ans d’absences. Nouvelle voix, nouveaux guitariste et deux ans d’expériences sur les scènes françaises, voila comment ce groupe de rock alternatif, mais aux influences multiples, veut présenter OCEAN RAPTURE. Les changements trop importants dans un groupe, particulièrement en autoproduction, ce n’est pas toujours à leur avantage. Est-ce le cas ici ? Analyse détaillée du disque.
"The Prisoner" se démarque par ses sonorités dès l’introduction. Les sonorités de guitares venant crescendo, créant une ambiance, ça faisait longtemps que je n’avais plus entendu que l’instrumental prenait autant de places. Et son chanteur à la Jim Morrison, avec un chant monodique ou répétitif sur quelques notes… Non, on est plus loin que dans une imitation des Doors. Les sonorités et modes de jeu de guitares sont variées, le jeu est nuancé. Bref, ca fait plaisir. "Baron Rouge" est plus proche du hard rock, plus classique par sa sonorité et sa conception dans sa première partie, avec, oui, ça existe encore, un solo ! La encore, le chant me rappelle fortement Jim Morrison. Et ce n’est jamais négatif quand je le dis ! N’oublions pas le charisme du leader des Doors ! C’est un peu pareil ici, la voix un peu cassée et volontairement imparfaite nous mène par son expressivité et sa musicalité dans des compositions un peu plus longues. Le final, plus calme, contraste bien avec l’introduction. Une composition bien travaillée, parfaitement maitrisée, dont l’autoproduction suscite encore plus d’admirations ! "Gray" se distingue par sa longue intro instrumentale, pas vraiment bourrin même si c’est vraiment du rock par sa sonorité. La encore, les parties de guitares, très présentes, se distinguent par de nombreuses variations de modes de jeux ou de sonorités. Le tout reste toujours dans une excellente musicalité. "Burn" démarre avec son riff bien rock. Pour le reste, ce dernier titre rassemble les mêmes qualités que les titres précédents.Ressortir l'artillerie lourde pour se rassasier
Que dire de plus, à part qu’il manque d’autres titres pour continuer le plaisir musicale ! La fin nous laisse sur notre faim. C’est trop dur de nous laisser qu’une part de cette friandise musicale, on en voudrait une seconde part ! L’appétit est ouvert ! Il va falloir que je ressorte l’artillerie lourde de ma collection de disques pour me rassasier, à moins que je relance une fois encore ce disque. Mon enchantement est plus qu’évident, c’est vrai, mais il se justifie sur des points très musicaux qui caractérisent cet EP (c’est trop court, un EP !!!) : présence de solos de guitares, de parties instrumentales, modes de jeux variées, nuances, compositions travaillées, techniquement parfait. Jamais le disque ne devient long. Je ne trouve même pas une critique négative. Un début très prometteur, qui, je l’espère vraiment, donnera naissance à un album dans la même verve.
Ecrit par André Meyer - Le 11 novembre 2010
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