Robert Croak, le père des Silly Bandz serait un génial opportuniste

Robert Croak a grandi dans le quartier de Toledo, obtenu un diplôme en marketing et repris le principal restaurant de sa grand-mère pour le transformer en un club de rock, le Salon Frankie's Inner-City, ou il a organisé des concerts pendant des années.

Depuis quelques années, il s’est aussi lancé dans la vente de produits dérivés liés au sport : tee-shirts personnalisés, tasses et… bracelets en silicone rendus populaires par Lance Armstrong.

Un jour, dans une usine chinoise partenaire de son entreprise, il découvre de petits élastiques en silicone à mémoire de forme. L’idée de les améliorer, de les développer et de les mettre sur le marché comme bracelets élastiques prend forme.

Dès la mise sur le marché des Silly Bandz, enfants et adultes craquent pour ces bracelets élastiques colorés représentant des animaux, des objets ou des lettres. En quelque mois, les Silly Bandz donnent lieu à un formidable buzz qui dépasse les frontières et arrive en Europe.

« Je suis le gars le plus chanceux qui soit aujourd'hui », clame Robert Croak. « Je suis à l’origine du produit à la mode devenu le plus tendance de la terre sans publicité, en devant tout au bouche à oreille ».

Et c’est parti pour durer longtemps ! Car après des thèmes génériques comme les princesses, les dinosaures, les animaux domestiques, du zoo ou de la forêt tropicale, Robert Croak a décroché des licences avec les propriétaires de marques très prisées des enfants : Dora, Marvel, Bob l’éponge, Barbie, Hello Kitty, Justin Bieber…