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Saw III

Publié le 26 octobre 2010 par Flow

 

Saw III. (réalisé par Darren Lynn Bousman)

Partie d’échecs ratée pour cerveau hypertrophié .

Eh bien oui, Bousman rempile! Les What the fuck du public n'y changeront rien, le bonhomme a élu domicile. Ce qui en revanche pourrait nous rassurer, c'est la présence de James Wan au scénario. L'espoir est de courte durée et c'est las que l'on assiste à une bien navrante boucherie...

 

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Un an entre les deux opus, une fois de plus... L'argent ne dort jamais comme dirait Oliver Stone. Notre bon vieux tueur est au bord de l'abysse car son gros cerveau de maniaque est trop à l'étroit. Un véritable casse tête pour les scénaristes...résolu très rapidement par la solution de facilité: l'apprentie. Et coup de bol, celle-là, c'est une sadique!

 

 

On va jouer à un jeu 3.0.

Je ne vais pas m'attarder sur ce troisième opus bien différent du précédent. Le premier s'attardait sur ses personnages et leur souffrance, favorisant l'approche psychologique. Le deuxième chassait sur les terres du gore tout en essayant (en vain) de développer la psychologie de son meurtrier. Le troisième ne s’embarrasse d'aucune volonté artistique: du gore pour du gore, entrecoupé de scénettes inutiles. Le principe du torture porn à son paroxysme. On a donc Jeff, un américain moyen, ivre de vengeance depuis que son fils a été renversé par un poivrot qui s'en est tiré à bon compte. Depuis son lit, l'homme au gros cerveau lui a concocté un Disneyland maison: une pièce équivaut à un responsable proche ou non de la mort de son fils et il lui revient la charge de le sauver ou non. Jusqu'où un homme peut il aller pour se venger?” “La rédemption est à quel prix? Blablabla. Des propos nauséabonds pour justifier une violence gratuite et insupportable. Le summum est atteint lorsque Jigsaw explique qu'il exècre les meurtriers, cette race d'humains vaniteux qui pense avoir droit de vie ou de mort sur les autres! Lui qui en est si loin... Le pauvre vieux n'a plus toute sa tête, il était grand temps qu'il crève. Les flashbacks incessants qui n'ont pour seul but d'allonger la bobine avec des passages des opus précédents et la réalisation toujours aussi vomitive finisse de nous achever. Passez votre chemin.

Aimer ou détester, à vous de choisir.

Il y a trois façons d'aborder ce film. La première, c'est d'accepter les thèmes et la violence, la seconde qui est la mienne équivaut à rejeter la violence à cause des thèmes et la troisième, la plus répandue je pense, est de laisser de côté les thèmes pour “jouir” du spectacle proposé...

De mon côté, la saga n'a plus rien a proposer et elle entre dans sa décrépitude, qui s'accroitra d'épisodes en épisodes. Déjà lassant.

 

 

 

Note:

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