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Stupeur et tremblement d’Amélie Nothomb

Par Labibdadi

Stupeur et tremblement d’Amélie NothombAuteur : Amélie Nothomb

Titre : Stupeur et tremblement

Edition : Le livre de poche 2001

Quatrième de couverture : Au début des années 90, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l’implacable rigueur de l’autorité d’entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie sociale au pays du Soleil levant. D’erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu’au rang de surveillante des toilettes, celui de l’humiliation dernière. Une course absurde vers l’abîme – image de la vie -, où l’humour percutant d’Amélie Nothomb fait mouche à chaque ligne. Entre le rire et l’angoisse, cette satire des nouveaux despotismes aux échos kafkaïens a conquis un immense public et valu à l’auteur d’Hygiène de l’assassin le Grand Prix du roman de l’Académie française en 1999.

Certains écrivains à l’image de Nothomb m’ont souvent intrigué. Et l’image qu’elle entretient, avec son chapeau de sorcière et toutes les photos de ses couvertures, ajoute pas mal de mystère autours de sa personnalité. Chaque nouvelle parution est un évènement majeur surmédiatisé, et j’ai l’impression (et non une affirmation) que c’est surtout le nom qui fait publier et vendre, et non plus le talent. Et c’est aussi avec ce genre d’écrivains aussi que l’on peut avoir des déceptions, les livres se faisant parfois moins bons que les précédents.

Stupeur et tremblement est ma deuxième lecture d’Amélie Nothomb. Après un Acide sulfurique qui m’avait bien emballé, j’ai été un peu déçu par celui là. Stupeur et tremblement est l’histoire d’une jeune femme belge qui est embauchée au Japon, dans une puissante firme japonaise. Nothomb a abordé ici la question de la hiérarchie dans la culture japonaise, culture où l’on doit à ses supérieurs un tel respect qu’on les doit voir avec stupeur et tremblement. Le roman aurait pu d’ailleurs s’intituler respect et soumission.

La jeune narratrice, qui est belge, deviendra plus tard écrivaine, et porte le nom d’Amélie Nothomb. Se mettre en personnage est un exercice qui doit être somme toute amusant. Elle s’y est repris dans sa toute dernière parution Une forme de vie, ainsi que Michel Houellebecq aussi dans sa dernière parution La carte et le territoire.

Plaisant, sans plus, le roman est des fois à la limite de l’ennui. L’un des secrets du succès d’Amélie Nothomb est à mon avis le fait que ses textes constituent des lectures faciles et surtout plaisantes. Le texte est super court, il a la taille d’une longue nouvelle, et c’est compensé avec un caractère super gros (j’ai cru que c’était une édition spéciale malvoyant… non j’exagère un peu). On a l’impression qu’il n’a pas été écrit dans un but précis, mais juste parce qu’il fallait écrire quelque chose.

Je viens de voir que ça a été adapté au cinéma, je suis curieux de voir ce que ça a donné.

Ce billet est réalisé dans le cadre du Challenge tour du monde, organisé par Livresq.

Stupeur et tremblement d’Amélie Nothomb
Stupeur et tremblement d’Amélie Nothomb

Pays N°3 : Belgique


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LES COMMENTAIRES (1)

Par tueursnet
posté le 26 septembre à 03:33
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Ce n’est pas une métaphore, mais un jeu de cache-cache avec la mort. Désolée mais tuer n’est pas jouer quand on ne sait pas qui on tue. Quand on s’en prend au premier venu sous prétexte qu’il n’y a pas de hasard et que tout est désormais écrit… http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20de%20nos%20tombes

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