Artiste protéiforme, Boris Achour (Né en 1966 à Marseille, vit à Paris) développe un travail au formalisme mouvant et à la portée métaphysique.
Pour Une forme pour toute action, il présente Jouer avec des choses mortes (2003), oeuvre-exposition au sein de laquelle le spectateur déambule dans un environnement où des objets souvent hors d’échelle – saucisse géante, barrières de jardin, iceberg ou massifs de fleurs – sont éclairés de manière théâtrale. Une projection nous donne à voir cinq personnages manipulant méthodiquement chaque sculpture, dans une indétermination volontaire entre la pantomime, le burlesque ou la danse.
Ce film propose au spectateur, qui reconnaît les objets présents dans l’espace, un rapport perturbé à la temporalité : quelque chose a eu lieu, ou pourrait avoir lieu.
Boris Achour, « Jouer avec des choses mortes, 2003, extrait du film ». © ADAGP, Paris. Courtoisie Boris Achour et Galerie Georges Philippe et Nathalie Vallois, Paris