Films à flanc de montagne

Demain le 19 août, s’ouvre la deuxième édition du Festival international de film et d’art de Percé.
Fébrile, je suis allée hier visiter le site d’interprétation de la faune de Percé, A.K.A. le quartier général de François Cormier et toute son équipe. Le directeur général et artistique de l’évènement, avec lequel j’ai prévu un entretien vendredi, a investi les lieux pour la première fois en 2008. Il reconduit cette année les Percéïdes dans une nature luxuriante.
Au détour d’une galerie en bois, je découvre un rang de vêtements à sécher qui rappelle symboliquement L’oiseausphère dont j’ai parlé dans la dernière entrée. Ce clin d’œil fortuit me fait sourire et je m’engage sur le site, apparemment désert.
À vue de nez, les travaux vont bon train et les bâtiments de la SÉPAQ, abandonnés en 2002, prennent des airs de salles de cinéma. Dans un édifice inondé de soleil, je suis accueillie par Cécile Martin, directrice de production et du volet architecture du festival. Même si elle est pressentie pour créer une œuvre in situ lors d’une édition subséquente, elle m’explique qu’il n’y  aura malheureusement pas, cette année du moins, d’intervention artistique en lien avec le festival, « (…) 2010 étant essentiellement dévoué à la consolidation des ressources de l’organisation et au resserrement des liens qui unissent l’équipe avec la communauté de Percé. »
Car initiative en région oblige, il est impératif d’être supporté par sa localité. Et bien que je sois sure que les Percéides pourraient bénéficier de subventions additionnelles pour s’épanouir davantage, je peux déjà observer le support tant estimé de la communauté; en témoigne la horde de bénévoles qui permet au festival de tourner rondement. Vous les trouverez au bar, à la billetterie veillant au bon fonctionnement des choses. Pour cela, on leur dit merci et à très bientôt.