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Le Pouvoir est il raciste ?

Publié le 16 août 2010 par Marx


   Le pouvoir, et celui ci en particulier , est l’instrument de la grande bourgeoisie. Or la classe dominante, n’est pas raciste au sens commun du terme. Le racisme commun est une de ses armes. Elle l’utilise plus particulièrement en temps de crise et ses représentants au pouvoir sont là, également, pour la distiller au sein du peuple. Le gouvernement de Nicolas Sarkozy , lui en premier mais bien des ministres sont issus de l’immigration, depuis quelques générations pour les uns et d’autres d’arrivées peu récentes.
   La grande bourgeoisie ne fait pas de différences de races , de religion ou de nationalités. Elle fait des différences de classe et pratique quotidiennement le racisme anti pauvre. Elle mesure par la fortune et les biens possédés. L’ouvrier est pour elle, un sous homme, rustre, inculte et il faut qu’il le reste. Il lui faut juste la formation nécessaire à l’accomplissement des taches qui lui sont assignées. C’est un instrument, un outil, qui doit être mis sous tutelle. Le prolétaire n’est pour elle qu’un être inférieur qui appartient à la classe dominée. Tous les prolétaires, tous les pauvres, ne sont que des êtres inférieurs, quelque soit leur nationalité, leur religion ou leur couleur de peau.
   Il y a ceux qui se lèvent tôt et ceux qui se lèvent tard, les profiteurs d’aide sociale, les malades, les vieux, les chômeurs , les eremistes, ceux de la CMU, les jeunes, les étudiants, les grévistes. Elle crée et invente des antagonismes afin de détourner le peuple des vrais problèmes. Elle divise et donne une contenance de « petit blanc » et kaporalise les cons et les imbéciles.
   Sa clientèle habituelle, la petite bourgeoisie et le lumpen prolétariat. Ces deux milieux sont les plus féroces car les moins éduqués, ils sont également de tous les fascismes et de toutes les collaborations avec les oppresseurs. Même dénoncé à la vindicte, le lumpen prolétariat reste fidèle aux représentants de la bourgeoisie et a ceux qui les dénoncent et quelque soit la nationalité, la religion ou la couleur de peau. Sauf que le lumpen prolétariat peut s’entre tuer ou se faire tuer au service de ses maîtres. Un richissime homme d’affaire à qui la question était posée quant à une possible explosion, il répondit,  « …on pourra toujours se payer la moitié des pauvres pour aller tuer l’autre moitié…. ».
   La grande bourgeoisie n’est pas raciste au sens commun. Ils se reçoivent, ils festoient ensemble, ils font des affaires ensemble, se marient ensemble et quelque  l’origine des uns et des autres. Ils se mélangent, fréquentent les mêmes « poules de luxe ». La « jet set » entre autre , où l’on retrouve toute la diversité de la planète, oui mais riche. Elle a de l’éducation, la grande bourgeoisie, entre elle. Le racisme c’est fait pour diviser et occuper le peuple et ainsi la délinquance en col blanc passe au second plan.
   L’élitisme est un point commun entre la grande bourgeoisie, la petite bourgeoisie et le lumpen prolétariat. Ils n’aiment pas les prolétaires ayant une conscience de classe, parfois jusqu’à la haine. Pour eux comme pour la grande bourgeoisie, c’est un être qui doit être sous tutelle. L’élite qui n’a d’ailleurs de valeur qu’au service de la classe dominante puisque c’est elle qui porte un jugement auquel se remet l’élite auto proclamée au travers de « l’échelle sociale ». Il y a ceux, de droite comme de gauche, qui répugnent le barreau inférieur et ceux qui se veulent du barreau supérieur ou qui se l’inventent. Chaque barreau est un support d’antagonisme, c’est ce que distille la classe dominante.


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