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Plate forme pétrolière de BP : Fuite dans le Golf du Mexique

Publié le 18 juin 2010 par Infomysteres

Résumé des chapitres qui sont développés dans cet article :
Fuite de pétrole dans le Golf du Mexique
- Vidéo, Lindsey Williams, partie 1 : Une engin nucléaire serait une solution envisagée pour arrêter la fuite de pétrole
- Vidéo, Lindsey Williams, partie 2 : Des gaz toxiques s’échappent avec le pétrole
- Vidéo, Paul Joseph Watson : Et si cette catastrophe n’était pas un accident ?
- Pierre Jovanovic : La fuite pourrait durer 2 ans
Théories sur le pétrôle
Le pétrole est il réellement une énergie fossile ?
Et si le pétrole était inépuisable ?

Fuite de pétrole dans le Golf du Mexique

Interview de Lindsey Williams, 10/06/2010, Partie 1
Source:
Vidéo, Interview de Lindsey Williams, 10/06/2010, Partie 1
Lindsey Williams explique avoir pour principale source des informateurs travaillant dans la société BP.

En 1970, les Russes ont creusé un puits de 12 200 m de profondeur
Depuis, ils en ont creusé 310 autres permettant à la compagnie pétrolière russe d’avoir une production supérieure à celle de l’Arabie Saoudite.
Ils ont trouvé du pétrole abiotique (qui vient du processus chimique qui a lieu à l’intérieur de la Terre).
Ce pétrole n’est donc pas un carburant fossile (ce qui implique qu’il n’y a pas de « pic pétrolier » qui conduirait à un épuisement du pétrole).
Les puits peu profonds d’Arabie saoudite ou du Nigéria et du Mexique se remplissent de ces sources en profondeur.
(NDLR: Voir les chapitres ci-dessous pour plus d’information sur le sujet)
Les Russes ont creusé des puits sur Terre.
BP a été autorisé à creuser un tel puits dans le Golf du Mexique, dans l’océan, loin des côtes, sur une plateforme de forage à 1600 m de profondeur. Et ils ont foré entre 25 et 30000 pieds (10 000 m).

Lindsey Williams précise que cela n’était pas une conspiration. BP n’avait pas l’intention que cela arrive. Selon lui, il s’agit d’un accident.

En forant, ils ont créé une fuite qui a atteint une telle pression que cela a détruit toutes les installations.
Pression d’une voiture : 35 PSI (livre par pouce carré)
Pression d’un camion : 100 PSI
Pression de la fuite : entre 20 000 et 70 000 PSI

Il y aurait 14 millions de gallons de pétrole qui se déverse par jour (NDLR: plus de 61 millions de litres).

Toutes les technologies ont été essayées. Mais selon l’informateur de BP, seul un engin nucléaire pourrait arrêter la fuite.
Actuellement, des panaches (NDLR: une remontée de roches anormalement chaudes, provenant du manteau terrestre) ont été signalés à pas moins de 3 à 12 km.

Le risque de l’engin nucléaire est que si ce dernier fêle la strate encore davantage, cela pourrait créer une énorme catastrophe.

Interview de Lindsey Williams, 10/06/2010, Partie 2
Source:
Vidéo, Interview de Lindsey Williams, 10/06/2010, Partie 2

La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) a confirmé qu’il y avait des panaches à 12 km

Le pétrole noir qui sort de la fuite n’est pas le plus grand danger auquel on a à faire face.
D’après l’EPA (Agence de Protection de l’Environnement), il y a des substances toxiques qui sortent avec le pétrole (et que les vents emmènent vers les côtes).
D’après des mesures effectuées dans l’air au dessus du Golf du Mexique, il y aurait :
- du sulfure d’hydrogène : Le taux toléré est de 5 à 10 PPB (abréviation de l’anglais part per billion, c’est-à-dire partie par milliard). Le taux mesuré s’élève à 1200 PPB
- du benzène (qui peut causer des leucémies ou des cancers) : Le taux toléré est de 0 à 4 PPB. Le taux mesuré est de 3000 PPM
- du chlorure de méthylène : Le taux toléré est de 61 PPB. Le taux mesuré est de 3000 à 3400 PPB

Propos de Paul Joseph Watson, 12/06/2010
Source : Vidéo, Paul Joseph Watson, 12/06/2010
Paul Joseph Watson explique qu’au moins 3 indices semblent montrer qu’il y avait une connaissance préalable de l’explosion :
- Un membre du Bilderberg (société secrète dans laquelle Obama a été intronisé en 2008) a acheté la société de nettoyage du pétrole peu de temps avant l’explosion.
- Un ancien PDG de BP (membre également du Bilderberg) s’est débarrassé de 44% des actions de BP au 1er trimestre 2010.
- La page 37 du rapport d’enquête réalisé par la société BP indique que des modifications non précisées sur le système hydraulique (utilisées pour fermer le puits en cas de désastre) ont été faites il y a peu de temps. Est ce que ces modifications seraient à l’origine de la défaillance du système hydraulique ?

La raison pour laquelle cette catastrophe aurait été volontairement créée serait que cette catastrophe servirait de justification pour nationaliser les compagnies de pétrole.
Cela permettrait aux démocrates de créer une taxe carbone, une taxe sur le gaz, etc…

NDLR: D’après certains, depuis tout temps, le but du gouvernement mondial est de créer des taxes sur tout (le but ultime étant de créer une taxe sur le droit de respirer).

NDLR: Pour relativiser le fait que la catastrophe aurait été volontairement créée, il peut être utile de savoir que les problèmes sur la plateforme pétrolière ont commencé deux mois avant l’explosion (source: http://www.jovanovic.com/blog.htm).
L’explosion a eu lieue le 20 avril 2010. Les 44% d’actions ont été vendues 3 semaines avant la catastrophe (source: http://www.welcomethelight.com). Cela faisait déjà un mois que la panne existait. Il est donc possible que cette panne ne soit pas volontaire, mais que, voyant que cette dernière ne se réparait pas, certains ont « anticipé » la catastrophe. Cette dernière n’aurait donc pas été « souhaitée » ou « créée de toute pièce », mais juste « anticipée ».

Propos de Pierre Jovanovic
Source: http://www.jovanovic.com/blog.htm

La biologiste marine Riki Ott explique à MSNBC (chaîne d’information) que chaque nuit des inconnus ramassent tous les cadavres de bébés dauphins, de poissons, de tortues, etc. A peine une carcasse arrive qu’en pleine nuit des gens arrivent de nulle part avec des lampes de poches pour ne pas affoler la population et effacent toute trace. De même, les gens qui travaillent sur les plages de jour commencent à avoir des nausées, des problèmes respiratoires.
(…)
BP a déjà prévenu que cela coulera ainsi pendant deux ans… DEUX ANS !!! Les Russes ont eu le même problème avec un forage terrestre, ils ont dû utiliser une bombe atomique… Comment utiliser une bombe atomique à 1500 m de profondeur pour stopper le geyser? En deux ans cela fera 7 milliards de litres de pétrole qui seront NON SEULEMENT TRANSPORTES PAR LES COURANTS MAIS QUI SERONT AUSSI INTÉGRÉS DANS LE PROCESSUS D’ÉVAPORATION, NUAGES, PLUIES, etc.

Théories sur le pétrôle

Le magazine Morphéus (N°12, Nov-Dec 2005) explique que deux théories s’opposent sur le pétrole :
1) Le pétrole serait une ressource fossile, limitée, déposée sous la croûte terrestre et issue de matière organique pressurisée et décomposée
2) Le pétrole ne serait pas issu de la matière organique mais créé constamment par la Terre. Sorte de lubrifiant naturel, il servirait au jeu subtil des plaques terrestres préservant des blocages brutaux et des secousses violentes.
Suivant cette deuxième hypothèse, la pénurie est un mythe mais il faut être conscient que le pétrole ne peut pas être exploité de manière illimitée sans risque de bouleversements géophysiques majeurs.
Un article du New York Times du 26 septembre 1995 avançait que « les puits de pétrole se remplissent à nouveau naturellement » selon Malcolm Browne. Le docteur Whelan affirme que certains puits se remplissent au même rythme qu’on les exploite. Un puits d’Eugene Island dans le Golfe du Mexique, en 1973, donnait 15000 barils par jour, pour décliner à 4000 barils par jour en 1989, puis subitement produisit 13000 barils par jour. D’autres cas furent recensés.
En Russie nombre de puits se sont remplis à nouveau et l’exploitation atteint des records sur des puits sensés être à sec depuis des décennies…

Et si le pétrole était inépuisable ?

Il y a un siècle Ernest Oppenheimer disait : « la seule manière d’augmenter la valeur d’un produit est d’en réduire la production tout en parlant de pénurie. » (Source: Magazine Morphéus N°12, Nov-Dec 2005)
Aurait-t-il été écouté ?

Source: Le Courrier International
http://www.tregouet.org ou http://www.science-frontiers.com

Il se passe des choses étranges sur le champ de pétrole Eugène Island 330, dans le golfe du Mexique. Découvert en 1973, il a d’abord fourni jusqu’à 15 000 barils par jour, puis la production est descendue à 4 000 barils en 1989. Mais, mystérieusement, la situation s’est renversée. Exploité par la PennzEnergy, de Houston, le gisement d’ Eugene Island
produit maintenant 13 000 barils par jour. Les réserves atteindraient 400 millions de barils, au lieu des 60 estimées naguère. Mieux : d’après les chercheurs, ce brut ne date pas de la même époque géologique que celui qui en sortait il y a dix ans. D’où cette théorie révolutionnaire : Eugène Island se remplit vite, peut-être à partir d’une source située à plusieurs kilomètres sous terre. Le pétrole ne serait donc pas aussi rare qu’on le prétend. « Ça m’a vraiment estomaquée », raconte Jean Whelan, géochimiste à la WoodsHole Oceanographic Institution (Massachusetts). Mais les géologues s’expliquent mal pourquoi les réserves du Proche-Orient, le principal gisement, ont plus que doublé ces vingt dernières années, malgré un demi-siècle d’exploitation intensive et le peu de nouvelles nappes découvertes. Il faudrait un sacré tas de cadavres de dinosaures et de végétaux préhistoriques pour expliquer les quelque 660 milliards de barils que renferme cette partie du monde, souligne Norman Hyne, professeur à l’université de Tulsa (Oklahoma). Pour les géologues, ces éruptions proviennent de simples fissures dans des gisements peu profonds, mais ils n’en sont pas sûrs. Comme ces suintements se produisent souvent dans les eaux profondes, et non pas au niveau du plateau continental, plus proche de la surface, Jean Whelan se demande s’ils ne sont pas liés à une source souterraine plus éloignée. Cet été, un mini sous-marin affrété par l’université d’Etat de Louisiane essaiera de placer des instruments sur les orifices par lesquels s’échappe le pétrole à proximité d’Eugène Island. Jean Whelan espère ainsi évaluer à quelle la vitesse le champ de pétrole refait le plein.
Nous devons savoir si c’est une question d’années ou de millénaires.


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