Scandale de proxénétisme dans l’équipe de France

Parfum de scandale de proxénétisme en équipe de France : les faits

Jeu de main, jeu de vilain… L’expression semble avoir été inventée pour l’équipe de France de football, qui se retrouve de nouveau au coeur d’une histoire de mains mal venue. De quoi s’agit-il ? Selon la chaîne M6, 4 joueurs de l’équipe de France de football seraient impliqués dans une affaire de proxénétisme concernant une boite de nuit de Paris.
Fait sans doute le plus grave de cette vilaine histoire : l’une des prostituées était mineure à la date des événements.
Les rumeurs, les fuites ou peut-être les sources bien informées indiquent que 3 des 4 joueurs de l’équipe de France de football ciblés par l’enquête de police seraient identifiés : 2 jouent à l’étranger, l’autre, international, jouerait dans un club de ligue 1 dans le sud de la France.

Scandale et syndrome italien

Une campagne d’éliminatoires petit bras, une qualification version passage à la savonnette (merci Yssem Messy)  , un fond de jeu fantomatique qui a permis à l’Espagne de s’amuser, des automatismes qui seront durs à créer parce qu’il ne s’est pas dégagé une vraie équipe type, peut-être plus de Viera, un Benzema sur la touche à Madrid, un Henry qui pourrait occuper son temps libre à découvrir la Catalogne, un sélectionneur contesté et cette affaire sordide de moeurs… Tout porte à croire que les Bleus vont souffir pendant la prochaine coupe du monde en Afrique du sud.

Et pourtant, que la montagne est belle dirait l’autre. Et si ce cycle noir était finalement de bon augure pour l’équipe de France, et si cette accumulation de problèmes et de troubles annonçait une victoire éclatante le 11 juillet 2010 à Johannesburg ?

La France profiterait alors du syndrome italien. Par là, je désigne le fait qu’en 1982 et en 2006, l’Italie a remporté la coupe du monde alors que l’équipe achevait sa préparation de phase finale pendant ou après une période troublée pour le football italien. En 82, la squadra azzura remporte l’édition en battant l’Allemagne alors que le foot de la péninsule est encore sous le coup du scandale des paris au noir, baptisé Totonero par la presse transalpine.
Rappelons que Paolo Rossi, futur meilleur goléador de cette coupe du monde espagnole, était impliqué dans ce scandale.

24 ans plus tard, lors de l’édition 2006 allemande, que l’Italie remporte justement face à la France, la Nazionale vient pourtant de sentir passer le souffle sulfureux du scandale Moggi des matchs truqués, impliquant des arbitres complaisants envers la Juventus, le Milan AC, la Lazio et la Fiorentina.
Et pourtant cette montagne de purin posée sur la série A n’empêcha pas une équipe roublarde et solide de remporter le trophée.

Tous les chemins mènent à Rome et à Johannesburg

En France, on se croit toujours moins latin que les autre latins. Malgré cette pudibonderie très hypocrite, c’est peut-être grâce à la filouterie latine et au syndrome italien que la France sera sacrée en Afrique du sud.