Cliquable
Paris-Nice 2010
Photos NR, Sébastien Gaudard
www.lanouvellerepublique.fr
Autorisation du 03.02.2005
Le peloton dans la traversée de Saint-Aignan. Quelques minutes plus tard, Paris - Nice aura quitté le Loir-et-Cher.
Paris - Nice vient de passer deux jours à Contres. “ Le Loir-et-Cher est un
département que l'on aime bien ”, affirme le directeur du Tour de France.
Ni le vent ni le froid n'ont réussi à gâcher la fête. Près de 4.000 personnes dans les rues de Contres, lundi, pour l'arrivée de la première étape. Encore des centaines de curieux, hier matin, pour le départ de la deuxième. Un vrai succès populaire. Qui en appelle d'autres. Ce n'est pas Jean-Luc Brault qui nous contredira.
Très satisfait de « ces deux excellentes journées », et déjà prêt pour Paris - Corrèze (1re étape entre Contres et Saint-Amand, mercredi 4 août), le maire de la commune voit plus loin. Après avoir souligné que Contres a bénéficié, pour cette opération, de « l'aide financière du département », il appelle les élus de Loir-et-Cher à se rapprocher d'Amaury Sport Organisation pour évoquer un partenariat qui pourrait porter sur plusieurs épreuves : Paris - Nice, bien sûr, mais aussi le Tour de l'Avenir… et bien sûr la Grande Boucle
Un partenariat ? Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, n'est pas contre. Il nous l'a confirmé hier matin : « En fait, Jean-Luc Brault m'a entendu parler de la convention que nous avons signée avec les Yvelines, et qui porte sur le départ de Paris - Nice pendant quatre ans. Il m'a demandé si nous de tels partenariats étaient possibles avec d'autres départements. Je lui ai répondu que tout est envisageable. »
“ Rien n'est calé
mais le terreau
est favorable ”
Soyons clairs. « Rien n'est calé aujourd'hui », précise Christian Prudhomme. Avant de préciser : « Mais le terreau est favorable. » Notre interlocuteur a visiblement apprécié son passage à Contres. Et il n'a pas oublié ses derniers séjours en Loir-et-Cher : en juillet 2005, avec le Tour de France (arrivée du chrono par équipes à Blois, départ de Chambord) ; puis en avril 2008, quand il était venu suivre une étape du Tour du Loir-et-Cher. « C'est un département que l'on aime bien. Et l'on aime bien travailler avec les départements. Pour nous, cela présente l'avantage d'avoir une ville pour l'arrivée et une autre pour le départ. Pour les élus, cela permet d'irriguer le territoire. »
En attendant, place au TLC. Qui débutera dans cinq semaines tout juste.
Olivier Allègre
[email protected]
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