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L'horreur innommable de la pollution chinoise

Publié le 10 novembre 2009 par Bioaddict @bioaddict
  • La fonderie de fer et d'acier Henan Anyang rejette ses eaux usées dans le fleuve Anyang. 25 mars 2008.
  • At the junction of Ningxia province and Inner Mongolia province
  • C'est dans la province de Shanxi que l'on retrouve le plus de pollution. D'où le très fort taux de mortalité à la naissance.
  • A Guiyu, ville connue pour recycler des tonnes de déchets informatiques venues de toute la Chine mais aussi de pays étrangers.
  • Le long de la rivière Yangtze, se trouvent beaucoup de petites usines métallurigiques et d'usines de traitement en plastiques.
  • A Kang  (province de Shanxi) : 50 cas de cancers et de thromboses cérébrales à cause de la consommation régulière de l'eau polluée, contaminée par les rejets industriels.
  • Province de Jiangsu : plus de 100 usines de produits chimiques. Certaines rejettent les eaux usées directement dans l'océan.
  • La fonderie de fer et d'acier de la province d'Hebei est une usine qui pollue à grande échelle.
  • Dans la zône industrielle de la province Heilonggui de la Mongolie Intérieure, un couple qui travaillait dans un four à plâtre rentre à la maison. 22 mars 2007.
  • Le plus âgé (9 ans) ne va pas à l'école. Le plus jeune a moins de 2 ans. Ils vivent dans un milieu très pollué. Leurs mains et leurs visages sont tout le temps sales.

Tout le monde est conscient de la pollution industrielle en Chine. Mais connaissons-nous son vrai visage ? Lu Guang a reçu à New York, le 14 octobre dernier, le prix William Eugene Smith, pour la photographie humaniste 2009. Ses clichés terrifiants vont au-delà du problème environnemental. Elles exposent la mise à mort de millions de Chinois qui n'ont d'autres choix que de subir les dégâts dévastateurs sanitaires et écologiques de cette pollution.

Né en 1961 dans la province de Zhejiang en Chine, Lu Guang a réunit les preuves des désastres écologiques en Chine, qui résultent de la rapide croissance de l'économie depuis 2005, " se focalisant sur la pollution environnementale et le problème de schistosomiase (bilharziose) ", peut-on lire sur le site de la fondation Eugene Smith Fund. La bilharzioze est une maladie parasitaire due à la pénétration à travers la peau d'un ver.


Même si la Chine apparait désireuse de faire des efforts au niveau environnemental, on a du mal à croire que la machine destructrice qu'est son industrie fasse un jour machine arrière dans les provinces isolées du pays où hommes, femmes et enfants en pâtissent gravement et en meurent.

Cela donne à réfléchir lorsque nous achetons du " made in China " ! Jugez vous même.

Retrouvez les photographies sur le site China Hush.


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