Et notre Gilles national, comme un seul homme, confirme les propos d'Héloïse d'Ormesson, qui partage sa maison d'édition. Selon elle, « les prix d'automne font partie des objectifs des seuls grands éditeurs, tels que Gallimard, Le Seuil ou Grasset. Toute leur politique ; et notamment le choix des livres à paraître au moment de la rentrée littéraire ; est décidée en fonction des chances de tel ou tel ouvrage d'obtenir un prix. ». (France Soir)
Mais Gilles, c'est monsieur Propre Plus. Si Delphine de Vigan n'a pas eu le Goncourt, estime-t-il, c'est qu'elle publie chez Lattès, maison qui a à son catalogue Dan Brown, futur succès de librairie auquel on peut s'attendre. Jalousie et envies à foison, donc. En outre, elle est publiée par Isabelle Laffont, dont le père gratifia l'édition de cette phrase « L'hydre GalliGrasseuil ». (Nouvel Obs)
« Donc pour des raisons d'envie, de snobisme et pour tout dire de rancunes aussi basses que connes exit Delphine pour le Goncourt (ce que je regrette avec Jorge Semprun). » Et nous nous associons à toi, Gilles, dans cette dénonciation : Delphine, on t'aime, tu le méritais ! Enfin, Toussain aussi, mais il aura obtenu le Décembre.
Et quid des départs de l'édition, qui quitte Saint-Germain-des Près ? Gilles tranche : « Tant mieux pour l'ouverture de l'édition sur le monde et tant pis pour Saint-Germain ! » Car le monde germanopratin n'est plus ce qu'il était. Pour preuve :
Il y a bien longtemps que la fripe a remplacé Le Divan et cela me semble beaucoup plus grave que le fait d'exiler par delà le périphérique quelques individus qui donnent comme définition de l'édition : « Chaque livre doit être un centre de profit ». Tu m'excuseras, mais au moins maintenant, au Flore*, nous ne resterons qu'entre mécènes, pseudo-seigneurs d'un autre temps, mais en aucun cas « saigneurs modernes » !*Café du prix éponyme...