Ce jour suite a un documentaire a la television sur le figue de barbarie je me suis dit pourquoi ne pas le partager avec vous.
Les figues de barbarie venant du sud envahissent les rues Sa fleur
Les vendeurs des figues de barbarie sont venus en nombre ces derniers jours renforcer les rangs des différents marchands ambulants des légumes et fruits qui se déploient partout dans la ville. Ce fruit "exotique" est apprécié par les cidriers qui n’hésitent pas à y mettre le prix pour le déguster ou pour en faire même un repas d’autant plus qu’on lui prête des vertus médecinales.
Elle se distingue par une teneur très élevée en fibres, de l’ordre de 4,4 à 5 g aux 100 g (une valeur parmi les plus élevées pour un fruit frais). Il s’agit en très grande majorité de fibres insolubles (cellulose, hémicelluloses, lignine), formant en particulier la trame des petits pépins présents dans la pulpe. Elle apporte dans l’alimentation des compléments nutritionnels aussi variés qu’appréciables, de la vitamine C (22 mg aux 100 g), des vitamines du groupe B et de la provitamine A, ainsi que de nombreux minéraux et oligo-éléments. C’est un fruit particulièrement bien pourvu en calcium, en magnésium, en fer et en cuivre...qu’il faut manger avec modération pour les risques de constipation sévère qu’il peut provoquer en cas de consommation d’une grande quantité !
C’est par camions entiers que la figue de barbarie est acheminée vers le marché de gros. La récolte provenant du Sud, , semble abondante. Selon la qualité du produit, la caisse est proposée entre 30 et 50 dh. La figue de régions plus proches , dont la cueillette et la commercialisation ont commencé un mois plus tôt, commence à tarir et ne présente plus les qualités gustatives recherchées. Ses arrivages diminuent et elle est proposée entre 20 et 30 dh la caisse.
Au détail et épluché, ce dernier fruit est bradé par les vendeur ambulant, selon sa grosseur et les quartiers, entre 0,20 et 0,50 dh pièce. Celui provenant du Sud est vendu nettement plus cher, entre 0,30 et 1,00 dh, toujours selon les mêmes critères. En fait, plus on s’approche du centre ville plus les prix augmentent. En dehors du transport qui est toujours assuré par la charrette poussée à la main, les vendeurs ciblent une clientèle qui n’est pas seulement non avisée en matière de tel produit de qualité mais qui passe aussi sur les détails lorsqu’on compte en centimes de dirham. Toujours est-il que le prix comprend la peine et la douleur que supporte le marchand avec les minuscules épines qui couvrent le fruit et les risque qu’il prenne avec les autorités. Lorsque la charrette n’est pas tout simplement confisquée, il doit parfois transiger pour garder sa marchandise
Source : L'Opinion http://www.lopinion.ma
Les secrets cachés des figues de Barbarie
Les cactus marocains sont un remède contre la douleur. Des scientifiques américains viennent de démontrer qu’ils contiennent une substance sédative agissant d’une manière efficace pour soulager les malades souffrant de cancer.
Les figues de Barbarie du Maroc ont une vertu lénifiante. C’est ce que vient de dévoiler une enquête médicale réalisée aux Etats-Unis. Ce fruit serait bénéfique pour lutter contre le cancer. Seules les figues marocaines auraient ce pouvoir sédatif efficace notamment pour les maladies cancéreuses. Des scientifiques américains viennent de constater les bienfaits d’une substance extraite des cactus nationaux. Une expérience a été menée dans ce sens sur un chien souffrant d’un cancer. «Les scientifiques ont réalisé une nouvelle expérience lorsqu’ils ont injecté à l’animal une quantité de sève d’une plante marocaine.
La substance chimique a détruit le nerf transmettant la sensation de douleur à partir des cellules cancéreuses. Elle n’agit pas sur la tumeur, mais apparemment le chien ne ressentait plus sa présence», relève-t-on dans une information relayée par l’agence de presse américaine AP.
La plante en question n’est autre que le cactus, tandis que la substance extraite porte le nom de «Resiniferatoxin». Le prestigieux National Institut of Health (NHI) (Institut national de la santé) se prépare pour tester cette substance sur des êtres humains souffrant de cancer, selon la même source. Le test se fera précisément sur des malades qui, malgré l’utilisation du plus puissant des narcotiques, n’ont pas été soulagés. Une deuxième étude sur la douleur menée sur des chiens débutera cet été à l’Université de Pennsylvanie. «Malheureusement, il n’y a pas de recherches au Maroc sur le cactus. Idem pour les autres plantes», annonce le Pr. Larbi Idrissi, chef du département de toxicologie, d'hygiène industrielle, environnementale et de recherches médico-légales à l’Institut national d’hygiène. «On parle d’espèces, mais aussi de sous-espèces. Le cactus est typique dans la région de l’Afrique du Nord. On le trouve aussi en Algérie et en Tunisie. Mais au Maroc, sa présence est plus importante. Sur cette substance (resiniferatoxin), j’en ai aucune idée», ajoute ce professeur. Pour les scientifiques américains, ils comptent évoluer dans cette recherche. C’est ainsi qu’une délégation de scientifiques compte rendre visite au Royaume pour mieux découvrir ce cactus. Pour sa part, le NHI compte faire appel à une compagnie pharmaceutique pour mener des recherches plus poussées dans le traitement anti-douleur. Nos figues de Barbarie sont désormais vouées à un bel avenir pharmaceutique. Mais, qu’est-ce qui distingue en fait le cactus marocain des autres ? « Il s’agit là du facteur du terroir. Les caractéristiques des plantes diffèrent selon ce paramètre-là. Les conditions climatiques et géologiques jouent un rôle très important», répond le Pr. Larbi Idrissi.
Cette espèce a d’ores et déjà acquis ses lettres de noblesse au Mexique, son pays d’origine. Appelée «nopal», elle figure en fait sur l'emblème du drapeau mexicain. La diffusion à travers la planète de cette espèce est due autant à l'homme (comme aliment anti-scorbutique) qu'aux oiseaux qui en mangent les fruits, assurant ainsi une parfaite dispersion des graines.
Son organisation en «cladodes», couramment appelés «raquettes», rend ce fruit assez particulier. Au Maroc, les préparations traditionnelles reconnaissent les qualités cosmétiques de la sève de cette plante. Le cactus est également connu pour ses désagréments gastriques, mais là, il devient un fruit des plus lorgnés.
Source : Aujourdui le Maroc www.aujourdhui.ma
Les mille et une vertus de figues de barbarie
Comme d’habitude, les Américains brûlent la politesse à tout le monde ; le Hendi se vend sous forme de capsule dans un flacon de 150 ml, à 22 dollars et avec ces indications : régulateur de glycémie ; anti-obésité et anti-cholestérol
Nous n'avons fourni aucun effort excessif pour que la teneur de cet article ressemble étrangement aux discours des marketings accrochants et embobineurs, ni aux tirades des démarcheurs commerciaux collants et emberlificoteurs. C'est donc sans fioriture dupeuse et sans emphase charlatanesque que nous abordons ce thème, oh ! Combien vaste et consistant.
La raquette de la figue de barbarie
Rien à vendre, rien à brader ; nous prétendons seulement présenter le cactus sous toutes ses formes :
raquettes (cladodes), fleurs, fruits et racines tels que les scientifiques et les chercheurs l'ont défini et présenté. Et Dieu sait si cette plante et ses composantes renferment des vertus médicinales magiques et des activités biologiques fabuleuses : anti-ulcère, anti-diabétique (diabète type 2), anti-inflammatoire, anti-rides, cicatrisant, diminue le cholestérol et l'obésité, ... et d'autres bienfaits que nous découvrirons ensemble tout au long de cet article.
Le fruit le plus bénéfique et le moins cher, disait-il, « Soltan el ghalla ». . Nos aïeuls, eux aussi, enonsommaient régulièrement et à volonté et croyaient en quelques unes de ses vertus. Ils en faisaient des cconfitures (Rob), des conserves et des figues de barbarie asséchées (Chriha). Ils malaxaient des cataplasmes à partir des raquettes pour les appliquer sur la tête ou sur les parties enflées du corps.
La classe populaire, faute de pouvoir se le payer, est acculée à sentir ses bonnes odeurs quand elle ne glisse pas sur ses peaux. Heureusement pour les frugivores de tout bord que la Tunisie est l'un des plus grands producteurs de « héndi », figue de barbarie. Pour une poignée de millimes, riches et pauvres peuvent se délecter autour d'une corbeille bien fraîche, bien garnie.
« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme »
D'après les recherches effectuées sur le cactus un peu partout dans le monde, on ne finit pas de lui trouver des bienfaits thérapeutiques et médicinaux. Et si un jour on se met à hésiter à consulter un médecin pour un banal bobo ou manger un bon « quarto » de « héndi », le mérite reviendra aux scientifiques qui ont mis en valeur toutes les vertus de cette potion magique. Les Américains, quant à eux, ont fabriqué un médicament à base de « héndi », sous forme de capsules, mis dans un flacon de 150 ml, et commercialisé vers les 22 $ avec les indications suivantes : régulateur de glycémie, anti-obésité et anti-cholestérol.
Alimentation humaine
Une variete de figues de barbarie
Comment l eplucher facilement
- Production de fruits (figues de Barbarie)
- Produits dérivés : des huiles ou macérats très nourrissants à base de fleurs ou de fruits pour la peau.
- Les fruits sont gorgés de vitamine C (0,04% du jus[1]). Les fleurs aussi en contiennent une grande quantité.
- Production de légumes (consommation des jeunes raquettes, les nopalitos, au Mexique) : plein de bonnes choses, comme la vitamine C, le cuivre, le magnésium, le fer.
- Effet notoire de réduction des taux de glucose sanguin, de cholestérol et de triglycérides sanguins.[2]
- Colorants alimentaires naturels : en effet 2 pigments ont été identifié dans le figuier de Barbarie : un pigment jaune l'indicaxanthine[3],[4] et un autre rouge-violet la bétanine (5-O-glucose bétanidine)[5],[6]. Le jus obtenu à partir du fruit contient de 0,22 à 0,25% d'indicaxanthine et de bétanine 0,027% (fruit jaune orangé) à 0,3% (fruit violacé)[1].
Pour conclure sur la figue de barbarie que l on appelle au Maroc karmouss nssara
Lkarmouss et bien chacun doit veiller sur son Jnan dial Lkarmouss/figue de barbarie, car un jour ce produit sera peut être coté en Bourse, regardez moi ces chiffres :
Lkarmous est classé comme fruit exotique renfermant :
- 8 g de 100 g de glucides rapides constitués pour plus de 90 % par du glucose et le restant en saccharose et fructose.
- Une teneur très élevée en fibres (grande majorité de fibre insoluble) , de l’ordre de 5 g aux 100 g (une valeur parmi les plus élevées pour un fruit frais).
- Des vitamines variés et intéressants dont : la vitamine C, la vitamine A et les vitamines du groupe B (B1 , B2 et B3).
- Des minéraux dont le potassium, le calcium, le phosphore, le fer et le cuivre.
En effet, dans 100 g de Lkarmousse on trouve :
- 27 % de l’AJR* pour la vitamine C
- 24 % de l’AJR* pour le cuivre
- 7 à 8 % de l’AJR* pour le magnésium
- 6 à 11 % de l’AJR* pour le fer
- 6 % de l’AJR* pour le calcium.
*AJR = Apport Journalier Recommandé
- Un apport énergétique de 44 kcalories, soit environ 2 % de l’apport énergétique quotidien.
On voit bien que ce produit pourrait être un produit de base mais j'espère qu'on ne le confonde pas avec du sucre et de l'huile pour spéculer dessus.
Ta remarque Si Belmahjoub est judicieuse et merci de m'en apprendre sur l'exportation de ce produit car on a commencé à l'industrialiser pour en faire des produits élaborés : de la pulpe on extrait par tamisage la purée qui peut être utilisée pour confectionner un coulis ou du sorbet et voire dans les desserts pour les personnes âgées et nourissons.
· Confiture, sirop, jus, cosmétiques et sucre de roux peuvent être produits Si pour l’éplucher, il faut toute une technique, pour la vendre il faut seulement se munir d’un canif et avoir des cordes vocales d’un cantador. Ne cherchez pas loin ! Vous risquez de vous piquer… les pies-mères puisqu’il s’agit tout bonnement de la figue de Barbarie, tchimbo pour ouled l’Bahia, qui revient, après une très longue absence, occuper les trottoirs de la capitale pour être vendue aux citoyens. Il est vrai que la présence des vendeurs de ce fruit n’attire pas les regards des passants pour la simple raison qu’il est redouté pour ses épines mais, bon, nombre de personnes ne savent pas que la figue de Barbarie est excessivement riche en matières calorifiques.
-->Et voilà donc un métier qui refait son apparition ! Un job occupé par des jeunes charretiers ambulants et même par des chérubins qui mettent le fruit dans des cageots pour les écouler. Jadis, les marchands de figues poussaient une charrette et parfois une brouette tout en essayant d’attirer la clientèle par des slogans à leur manière. Jadis, la figue de Barbarie se vendait tôt le matin pour garder sa fraîcheur et les consommateurs se contentaient d’en goûter une voire deux avant d’aller à leurs besognes. Le vendeur, généralement debout, servait ce fruit à consommer sur place. Spécialiste en la matière, il cicatrisait l’écorce en son milieu tout en prenant le soin de ne pas érafler la pulpe puis il passe aux deux extrémités pour faire ressortir la pulpe de couleur jaune, bariolée par des pépins rouges ou violets. Malgré toutes les attentions et les précautions, on ne peut éviter ces épines plantées dans les doigts et parfois sur la… langue. Aujourd’hui, les temps ont changé et le canif n’accompagne plus le vendeur : la figue de Barbarie est vendue entièrement avec sa peau. On ne peut plus se permettre d’enfourcher la pulpe dans son palais par une température au-delà des 30 degrés centigrades.
Je vous souhaite une bon appetit en savourant ces belles figues de barbarie ou karmouss nssara.
LES COMMENTAIRES (6)
posté le 09 août à 19:49
je suis membre d'un collectif de recherche NOPAL notre objectif est de valoriser cette plante dans notre pays pour cela veuillez me contacter sur [email protected]
posté le 15 juin à 21:02
bon soir je suis une étudiante en master de valorisation des bioressources en mon sujet de master je m'intresse de l'extraction de jus à partir des raquettes ed figues de barbaries si vous pouvez me des informations autour de ce sujet merci
posté le 01 juillet à 18:09
Nous sommes producteurs d' huile des graines de figue de Barbarie et d' argan, coco, nigelle, sesame, cresson, ail, amande douce, ricin dans le sud du Maroc...nos huiles sont 100% naturelles pressées a froid sans solvant certifiée ECOCERTPouvons fabriquer des quantités d'huile de figue au mois avec une unités de productions a la norme sanitaire et d'hygiène biologique sans contact avec l'air et la lumière et sans contact corporel pour garder les actives des huiles Salutation
posté le 06 mars à 00:41
bonjour je suis une petite chimiste je suis en 3eme anné"science de matiere chime" et co,,e jai un projet de fin detude apropos les figue barbaries don je veut s'avoire lextraction du huile de figue barbe apartire dun solvant et sans solvant
posté le 12 novembre à 17:09
INTRODUCTION
En 1989, lors du premier congrès international sur la plante du cactus qui s’est tenu au Mexique, les participants à cette rencontre scientifique furent convaincus que cette plante pourra faire l’objet d’un choix, au niveau mondial, afin de mettre fin à la famine et à la malnutrition. Elle peut aussi se substituer à plusieurs denrées alimentaires traditionnelles. Ainsi le cactus est considéré comme ‘’aliment du futur’’ pour un grand nombre d’habitants et comme un denrée de bon marché pour les personnes dont le revenu est limité et aussi pour les riches consommateurs, surtout dans les régions arides et semi-arides. parce que la plante du cactus se caractérise par une remarquable adaptation à la sécheresse, et l’une des plante qui supposent les conditions climatiques les plus dures, peut réaliser une grande production alors que sa culture ne nécessite pas de gros efforts. En outre, il a un rôle écologique puisqu’il sert à enrichir le sol, à protéger l’écorce terrestre de l’érosion et de l’affaissement. Par conséquent, il est un moyen qui préserve l’environnement et lutte contre la désertification.
Tous les faits précités ont amené, durant ces dernières années, à s’intéresser continuellement au cactus ; ainsi un ensemble d’études et de recherches a été entrepris sur cette plante, ce qui a engendré l’amélioration de ses techniques culturales pratiquées de façon intensive et moderne,et dans quelques pays, on a recours aux techniques de productions les plus modernes telles que la fertigation et l’irrigation au goute–à-goute, l’implantation des pépinières du cactus fruitier par le moyen de l’accroissement manufacturé, la production des variétés de figues de Barbarie sans pépins, l’agrandissement des surfaces de culture de cette plante, la diffusion de ses différents produits dans le marché mondial… Le Maroc, comme beaucoup de pays, porte un grand intérêt au cactus. D’où l’idée de réaliser ce modeste ouvrage pour sensibiliser les gens et attirer leur attention sur cette plante qui est liée, pour certains, à la pauvreté et à l’ignorance. Par ailleurs, ce livre vient combler le manque et la rareté ou plutôt l’inexistence des références dont souffre, jusqu’à nos jours, la bibliothèque arabe puisqu’on n’ y a trouvé aucun ouvrage consacré à cette plante. Sur ce, le livre qui est entre vos mains, cher lecteur, est considéré comme une première au Maroc, voire dans le monde arabe, car et pour la première fois, un tel livre y est édité.
7 Dans ce livre, nous allons en premier lieu, aborder du cactus en exposant ses propriétés médicinales, ses qualités alimentaires découvertes lors des recherches et études exhaustives. Ces recherches assurent que le cactus a une grande capacité de guérir les maladies du siècle comme le diabète, le cholestérol, l’obésité, l’artériosclérose, les troubles gastriques et l’ulcère, les troubles de l’appareil urinaire, le cancer de la prostate et du colon, l’angoisse, peur, inquiétude chronique, spasmophilie, hypocondrie….
A cet égard, nous pouvons parler de la (cactothérapie) qui est la thérapie par le cactus. Là, nous signalons, avec honneur et fierté, que le terme (cactothérapie) figure dans le dictionnaire, pour la première fois, grâce à son emploi dans ce livre.
Nous allons ensuite dénombrer quelques possibilités de valorisations du cactus dans plusieurs domaines comme les industries agro-alimentaires et pharmaceutiques, cosmétique, production de l’énergie, construction, l'alimentation animale et la production du rouge carmin de la cochenille…
La plus grande partie de ce livre sera consacrée aux recettes culinaires relative à cette plante. Nous avons utilisé, en particulier, la farine du cactus comme produit nouvellement découvert ayant un avenir prometteur dans le domaine de la diététique de la nutrition bio, qui fait actuellement partie des programmes de soins de plusieurs maladies.
Un groupe de cuisiniers professionnels ont réalisé les recettes de cet ouvrage sous la direction d’un grand chef de renommée internationale. Celui-ci est considéré comme le précurseur de l’art culinaire marocain et international. Il s’agit de chef Kama Bouchaib, ex-chef exécutif d’un groupe de chaînes hôtelières et internationales. Grâce à sa sagesse et aux expériences acquises pendant plus de quarante ans, il a essayé de préparer des recettes pour faire convenir les saveurs au goût arabe. Il a utilisé les recettes marocaines comme point de départ avec une ouverture sur celles provenant de l’Amérique latine et du pays du bassin méditerranéen. Nous vous invitons maintenant à découvrir les points de repère de cette magnifique et légendaire plante qui mérite d’être citée parmi les miracles de la nature. Abdelhadi DOUKKANE Auteur du livre:Cactus plante de futur [email protected]
posté le 12 novembre à 17:05
La figue de Barbarie taxée de «fruit du pauvre»
• Elle redevient un produit du terroir très convoité Deux hommes et une plante. Ce «trio» a donné lieu à un ouvrage unique: «Les propriétés alimentaires du figuier de Barbarie et ses usages culinaires». Ses auteurs forment eux-mêmes une mixture assez rare. Abdelhadi Doukkane est chercheur et bibliothécaire à Diar Lisasfa à Casablanca. L’autre coauteur, Bouchaib Kama, est chef-cuisinier et propriétaire du restaurant Swing à Rabat. Le cactus a donc réuni ces deux hommes. «Notre ouvrage est le premier du genre au Maroc et dans le monde arabe», souligne Doukkane. La première version du livre a été déjà éditée en langue arabe. Sa traduction en langue française est en cours. Il y aura prochainement des versions espagnole et anglaise…. Cette plante grasse a été ramenée du fin fond du Mexique par les conquistadors espagnols. En croyant arriver en Inde, «les explorateurs débarquent en fait sur les côtes américaines où ils ont apporté le cactus. De là nous est parvenue l’appellation El Handia, figues de Barbarie», explique le chercheur. Un fruit qui a beaucoup souffert des préjugés: «Nourriture du pauvre». A tel point que ce n’est «qu’au début des années 80 que les chercheurs se sont intéressés au cactus», affirme l’auteur. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé de son côté un réseau «Cactus net» qui réunit tous les pays producteurs. Son coordinateur général est un Tunisien, Ali Nefzaoui. Nous avons tenté de le joindre mais en vain. Peu exigeante en eau et plus rentable que les céréales, la culture du cactus est à l’origine d’une filière économique particulièrement active en Amérique latine et dans les pays méditerranéens (Italie, Turquie, Israël…). A l’heure où le débat sur la sécurité alimentaire fait rage, la figue de Barbarie a de quoi se démarquer: «C’est une plante cultivée sans fertilisant chimique et sans OGM», selon l’Institut national de la recherche agronomique. Ses chercheurs sont, en 2007, à l’origine d’une enquête dans la région d’Aït Baâmrane -province de Sidi Ifni- sur le cactus. Parmi ses conclusions, la «culture du figuier de Barbarie est parfaitement incorporée à l’agriculture locale et constitue pour les foyers une source de revenus». La commune rurale de Sbouya est considérée à ce titre comme la capitale du cactus, entre 22.000 à 30.000 hectares. Avec une pluviométrie annuelle ne dépassant guère 100 mm, cette région aride a de quoi devenir un producteur-exportateur de premier plan (voir page 4). Culturellement, il y a un gros travail à faire sur nos habitudes de consommation: le cactus peut servir à préparer salade, soupe, pain, omelette… La gastronomie mexicaine compte une centaine de recettes à base de cactées. Leurs pousses ont une valeur nutritive identique à celle des épinards et de la laitue. Selon le site Plants for People -qui vise à faire connaître les plantes à cultiver chez soi et au travail-, le cactus figure au top 10 des plantes antipollution. L'Economiste
posté le 19 août à 08:57
J'adore ce fruit, frais, je peux en raffoler.. mais gare ala constip loll
posté le 23 septembre à 10:59
c'est juste qu'il ne faut pas s'asseoir dessus!!!