Comment blanchir des millions de dollars générés par l'argent de la vente de drogue ? Et pas n'importe laquelle : des méthamphétamines. Deux frères ont trouvé une solution pour le moins originale, en rachetant des comics collectors, pour une valeur de 500.000 $, vient d'annoncer le procureur général John Suthers de Denver (Colorado), rapporte l'Associated Press.
Des premières éditions de Batman ou Superman, encore sous leur plastique de protection ont ainsi été découvertes après l'arrestation des deux dealers, mais pas pour leur plaisir. Les deux frangins avaient en effet décidé de se lancer dans une entreprise de vente de comics de collection. L'un des titres, non précisé, valait à lui seul 3500 $.
Qu'on ne s'émeuve pas trop non plus sur le prix de ce titre, ou alors que l'on se replonge dans ce cas sur l'histoire de Ralph Chicorel qui devait vendre un titre original de Batman pour la somme de 500.000 $.
On ignore pour le moment s'ils avaient déjà procédé à des transactions - pour les BD, entendons-nous bien. Car pour les méthamphétamines, ils en importaient environ 100.000 doses chaque mois. Industrie florissante, avis à la population... Et pour le transport, ils utilisaient des mules : des femmes étaient chargées de s'insérer des sachets de pilules dans le vagin pour assurer le transport.
Les methamphétamines étaient produites dans un SuperLabo du Mexique, non identifié, ou non révélé, et ainsi transportées jusqu'à Phoenix. Suite à leur arrestation, 41 interpellations ont été effectuées, et 19 personnes sont impliquées dans des affaires de racket. Leur caution a été fixée à 1 million de dollars.
Personne n'a dit ce qu'il était advenu des comics, ni si les policiers comptaient les lire toutes avant de poursuivre leurs investigations.