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Tour de France : L’homme qui murmurait à l’oreillette des chevaux

Publié le 15 juillet 2009 par Levestiaire @levestiaire_net

ribo

Le Tour de France à peine fini, Thierry Bisounours a été surpris à Auchan et Super U en train de faire des réserves d’andouilles. Pas de panique, il est juste en train de préparer l’étape Vélo Magazine 2010, qu’il courra avec son pote Stéphane Goubert.

Vous ne deviez plus vous exprimer avant que Noncentini accepte de rendre son maillot, et pourtant vous êtes là, pouvez-vous nous en dire plus ?

C’est-à-dire que je ne comprends plus grand chose à cette histoire de ventricules

D‘oreillettes vous voulez dire…

Oui enfin c’est pareil. Du coup, moi qui me suis fait chier à acheter mon kit main-libre à bas prix en Andorre, j’ai dû tout foutre “par la fenêtre” comme on dit dans le jargon. C’est Stefano Garzelli qui m’a appris ça sur le Giro, une fois où les carabinios (NDLR les carabinieri) l’ont dérangé en plein massage fakir.

Massage fakir ?

Oui, vous savez avec plein de petites aiguilles. Enfin “autres temps, autres meurtres” comme on dit.

Vous voulez dire que vous ne cautionnez pas ces méthodes ?

Ah non, mon jeune ami, vous n’y êtes pas du tout, toujours ces journalistes et leur suspicion ! Ce que je veux dire c’est que, comme dit Bilou mon patron, “avant les soigneurs étaient indispensables, maintenant la plupart des coureurs n’aurait pas peur du numerus clausus“. Hélas j’ai pas fait de grec (NDLR, c’est du latin), j’étais meilleur en musique (il se met à siffloter le megamix d’Ice Mc durant 4 minutes et près de 40 longues secondes, à bout de souffle il ponctue d’un très gras Bongdegedegebong, héhé).

Pensez-vous comme Eric Boyer que la volonté de 5 ou 6 voyous gangrène le cyclisme ?

Cinq ou six non, mais plusieurs dizaines peut-être. Je plaisante évidemment. Cette histoire d’action de groupe me rappelle 98, les coureurs en avaient marre d’être sans cesse contrôlés, ils voulaient avoir la paix pour s’organiser comme ils le souhaitaient. Vous connaissez la suite, Pantani remporte le Tour et aujourd’hui il figure encore au palmarès alors que Riis n’y est plus. Ce n’est pas une histoire d’hypocrisie ou de lâcheté, la vérité finit toujours par triompher.

Mais ça n’a pas vraiment de rapport avec les oreillettes ?

Non, non, aucun, mais on retrouve toujours les mêmes à l’origine des scandales : ces salopards de coureurs français qui trouvent que ça dénature la course, et ce sont les plus insoupçonnables qui mènent la fronde.  Je vous rappelle que ce sont ces mêmes salopards tricolores qui dénoncent le dopage et un cyclisme à deux vitesses, car ils n’ont pas le courage et la perséverance d’Alexandre Vinokourov. Tiens d’ailleurs, il courrait chez qui le Cosaque (NDLR, le Kazakh) ?


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