Pendant toute la campagne électorale, François Bayrou a clairement affirmé qu'il faisait de cette élection un préalable à l'élection présidentielle de 2012. En attaquant en permanence Nicolas Sarkozy, en se victimisant, en attaquant Daniel Cohn-Bendit de façon
contestable, en montrant qu'il se définissait comme le premier opposant au Président de La République, le Président du Modem a montré son ambition qui n'était en rien européenne mais présidentielle. Les français ont donc jugé cet homme sur ses mots, son programme, son ambition.
Les 9% du Modem aux élections européennes montrent à quel point les français ne veulent pas de François Bayrou pour les guider, pour les présider à la tête de notre pays.
Il est loin le temps où bénéficiant des interrogations de l'opposition socialistes/verts, le modem a pu naître sur des fondations qui n'ont pas plus aux anciens élus UDF qui ont refusé de suivre Bayrou dans cette impasse.
Après le premier tour de l'élection de 2001 qui avait mis Le Pen aux seconds, la gauche a appris à voter utils. Aujourd'hui, ceux qui votent pour PS et les Verts viennent de montrer qu'ils ont voté utile et qu'ils ne voient pas en Bayrou comme il aime à se définir de "centriste révolutionnaire" !
Les français n'aiment décidément pas François Bayrou. Il va bien falloir qu'il comprenne que sa position de troisième à la dernière élection était un accident dans un parcours qui n'a jamais été brillant ni dominant. Son passage au Ministère de l'Education Nationale en a été la preuve tellement il brille par aucune volonté de réformer notre système éducatif.
Cette élection vient remettre cet homme politique qui a cru avoir un destin en dehors de Pau à sa juste valeur. Rien de plus.
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