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Quelques rappels théoriques sur les formes de collaborations entre sociétés

Publié le 01 juin 2009 par Christophe Toudic

Je suis en train de lire un livre remarquable et j’aimerais vous partager sur ces questions d’organisation les rappels conceptuels de l’auteur. En effet « sans aborder ces questions d’organisation sur un mode maïeutique et sans pousser aux confins de la computation oxymorique qui risqueraient de nous mettre dans une position récursive… » bref au milieu de ce pompiérisme, vous pouvez trouver des synthèses qui méritent notre attention.

Dans le cadre des politiques relationnelles, l’auteur (Koenig) rappelle 3 types d’accords génériques : l’alliance, les partenariats d’impartition (intégration verticale : Achat/vente) et ceux de symbiose (plus simplement la diversification)

Type de collaboration Ressources des partenaires Substitut (entreprise autonome) Principal avantage stratégique Domaine d’activité des partenaires Partenariat de symbiose Complémentaires Diversification Synergique Champs concurrentiels différents Partenariat d’impartition Complémentaires Intégration verticale Spécialisation Secteurs contigus Alliance Similaires et/ou complémentaires Expansion Dimensionnel Même secteur (Koenig, management stratégique p189 oct 2004)

Dans le contexte où nous sommes, le tableau résume, à mon sens, assez bien les challenges qui se présentent aux chefs d’entreprise de Pme pour affronter la prochaine décade. Il faut bien sur rappeler que ce travail sur la recherche de partenaires concernent autant les entreprises nationales que étrangères.

Nous sommes bien ici dans le cadre d’entreprises qui conservent leur indépendance mais qui mettent en commun tout ou partie de leur ressource pour atteindre un objectif commun (ou un ensemble d'objectifs communs). L’analyse de la chaîne de valeur (Porter) des différentes sociétés va se mettre au cœur des débats où chacune des parties doit bien sur trouver avantage à cette nouvelle collaboration.

Dois je privilégier l’alliance (avec mon concurrent) qui me permettra d’atteindre la taille critique pour dominer mon marché ? Ou au contraire préférer élargir mon domaine de compétence en m’ouvrant un nouveau marché avec un nouveau produit ; ceci rendu possible grâce aux accords nouveaux ? Dois je concentrer mon effort sur les coûts de transfert?... Pas simple en effet d’autant (et c’est peut être là le problème n°1 des PME françaises) que ces nouveaux accords de partenariat coïncident avec une relative perte d’autonomie… Le challenge qui se présente à nous pour la prochaine décade le mérite bien !... Ceci est d’autant plus souhaitable que tout accord de partenariat est limité dans le temps et qu’une fois la tempête passée, avec une prospérité retrouvée, de nouveaux schémas d’organisation deviendront alors possibles.


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