
A l'âge de 22 ans, une fois libéré de son engagement militaire, McQueen partit affronter New-york et ses cours d'art dramatique, qu'il rejoignait sur son side-car Indian, premier engin motorisé dont il fut propriétaire. Ses maigres cachets d'alors, augmentés de ses gains au poker, lui permirent de s'offrir la petite voiture de sport du moment, une MG TC, au volant de laquelle on peut le voir en photographie.
La célébrité lui offrit bientôt les moyens d'assouvir ses passions et le ballet des belles dangereuses commença : Austin-Healey, Chevrolet Corvette, Ford Fairlane cabriolet, l'exotique Siata 208 S, alors rivale de Ferrari, Porsche Speedster, Jaguar XK-SS, Ferrari, motos anciennes et modernes, avions … Près d'une centaine de ces merveilles hantèrent ainsi les garages successifs de McQueen et elles sont pour la plupart listées et détaillées dans cet ouvrage.
L'acteur eut également la chance et la volonté de faire se rencontrer deux de ses passions : le cinéma et la mécanique. Ainsi, il intervint directement dans le choix des engins qu'il devait conduire – ou piloter - dans ses films. On se souvient bien sûr de la Triumph deLa Grande évasion, , la Rolls-Royce et le Buggy Manx deL'Affaire Thomas Crown, la Mustang GT Fastback deBullit… Un long chapitre est consacré à ces véhicules, illustré de beaucoup d'images inédites.


McQueen et ses machinesest autre chose qu'un livre sur les jouets d'un acteur célèbre : c'est le portrait d'un esthète passionné, c'est une biographie mécanique. C'est un beau livre.



Steve McQueen le mans 1970
par PAUL1902