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Le Jour où la Terre s’arrêta

Publié le 16 avril 2009 par Vance @Great_Wenceslas

the Day the Earth stood still

 

Un film de Scott Derrickson (2008) adapté du film de Robert Wise de 1951,  avec Keanu Reeves, Jennifer Connelly, Kathy Bates, Jaden Smith & John Cleese.

Le Jour où la Terre s’arrêta

 

Résumé Total Ciné : Une sphère d’énergie arrive sur terre. Klaatu, un extra terrestre, qui prend la forme d’un humain, entend délivrer un message alarmiste à l’humanité : la planète est en danger car l’Homme est le plus grand péril pour son environnement. La mission de Klaatu est de sauvegarder la terre avec ou sans la race humaine.

Un film nourrissant de réelles ambitions et qui parvient à s’ancrer dans une période trouble : une semi-réussite, donc.

Cela dit, si cet avis est partagé par de nombreux chroniqueurs, je serai un peu plus mitigé, parce que la SF, j'aime ça de façon inconditionnelle. Il y a du tout bon, mais davantage pour les oreilles (la scène d'atterrissage de la sphère risque d'être une référence pour les home-cinéphiles) et les yeux que pour le cerveau, et j'ai plutôt apprécié l'interprétation sans nuance de Reeves qui nous fait son Terminator ; ce n'est pas le rôle du siècle mais il s'en tire bien avec cette raideur dans ses mouvements de tête et une diction très précautionneuse - comme Mojo de DVDVision le disait, il ne fait rien mais avec une certaine distinction. La plutôt subtile nuance, soulignée par l’acteur, de faire de Klaatu un extraterrestre à l’intérieur d’un corps humain (et non un alien possédant un corps humain, comme dans l’original) enrichit de manière insoupçonnée les possibilités du personnage.

Le reste en revanche n'apporte rien à un très bon film du début des années 50 : pas de surprise et un discours très daté (pour qui s’intéresse à la science-fiction), ainsi qu'une fin abrupte après une conclusion (trop) naïve, qui jure avec les tentatives actuelles de renflouer les vieux poncifs du genre en leur donnant une assise un peu plus réaliste. Les connaisseurs se souviendront que les personnages trouvent refuge sous le même pont qu’à la fin de Cloverfield : on saura où aller si de tels événements surviennent.


Un bon spectacle toutefois, manquant un peu de rythme et de fond.


Jennifer Connelly est toujours adorable (impossible de l’enlaidir ou de l’affadir) malgré sa coupe de cheveux de collégienne. Le fils de Will Smith est insipide et ennuyeux, la réalisation se donne de grands airs (avec des ralentis ridicules) et la musique est quelconque. Vous comprendrez que la frustration était au rendez-vous.


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