Majida El Roumi (en arabe : ماجدةالرومي, son prénom est parfois transcrit Magida) est née le 13
décembre 1956 à Tyr est une célèbre chanteuse libanaise qui a commencé sa carrière musicale au début des années 70 à la télévision libanaise en remportant à l'âge de 16 ans la médaille d'or
pour ses talent de chanteuse. Elle deviendra l'une des chanteuses les plus respectées du monde arabe en devenant "ambassadrice de bonne volonté" à l'ONU pour son combat pendant
plusieurs années contre la lutte contre la faim, et son engagement en faveur des causes humanitaires. Elle a aussi participé à des concerts de sensibilisation de l'opinion et de collecte de
fonds pour la FAO à Tunis, au Caire et à Alger.
Avec sa voix soprano riche au timbre haut et cristallin, elle est une des première chanteuse moderne qui a pu combiner musique classique occidentale et musique classique arabe et l'art du tarab. Elle interprète les plus grands poètes arabes comme Nizar Kabbani, Saïd Akel ou Mahmoud Darwish. « Je crois, dit-elle, que la chanson, comme la poésie, doit aider les gens à extérioriser leurs sentiments, à se défouler et à agir ».
Majida est la fille du grand musicien Halim El-Roumi. A six ans, la famille s'installe à Kfarchima, une petite localité au sud est de Beyrouth, où elle grandit dans une atmosphère religieuse. Croyante et pratiquante. Elle affirmera sa carrière avec des chants et hymnes religieux, comme Irhamni Ya Allah (Ps.50 O Dieu! aie pitié de moi dans ta bonté), Miserere, Ave Maria, ...
Elle accède ensuite à la célébrité en interprétant l'inoubliable Am bihlamak ya helm ya Lebnan (Je rêve de toi, oh Liban), une chanson enregistrée quelques mois après le début de la guerre civile libanaise en 1975. L'année suivante, Youcef Chahine lui offre le premier rôle dans son film Le retour de l'enfant prodigue qu'elle tourne au Caire en 1976.
Elle est considérée dans le monde entier comme l'une des icônes de la musique arabe et l'héritière naturelle de la grande chanteuse Fairouz . Magida a publié plusieurs d'albums à succès et a chanté sur les scènes prestigieuses du monde entier.
Les thèmes de la famille, la patrie et Dieu, l'espoir, la Paix revêtent une place importante dans la vie de Majida. La diva a chanté le Liban, et les chansons patriotiques ont contribué notamment à son succès, lui permettant de gravir rapidement les échelons du succès, pour ne citer que Beyrouth sett el Dounia (Beyrouth la dame du monde), Jayi min Beyrouth (Je viens de Beyrouth), Nabeh el Mahabbi (Source d'Amour), Sakata el-Kinaa (Le masque est tombé), Sayyidi el-Rai'ss (Monsieur le Président). Pensons aussi au titre Cana, qui a rendu hommage aux enfants du massacre de Cana commis par tsahal en 1996, ce qui avait poussé les ambassades israéliennes dans les pays où elle la chantait à interdire son interprétation, tellement ses paroles étaient puissantes contre le crime perpétré par Israël contre les innocents.
Pensons aussi aux chansons d'amour inspirées des poèmes du poète syrien Nizar Kabbani, dont Tawk el Yassamin (Le collier de Jasmin), Koun Sadiki (Sois mon ami), Ouhibouka Jiddan (Je t'aime vraiment), ...
Majida El Roumi - Habibi Tetouan 2008
envoyé par Atlasdreams
Albums
- Majida El Roumi (1977).
- Live Recordings (1982).
- And the Children (1983).
- Dawi Ya Amar (1987).
- Ya Saken Afkari (1988).
- Kalimat (1991).
- Ibhath Anni (1994).
- Rasa'el (1996).
- Ouhibbouka Wa Baad (1998).
- Cithare Du Ciel (Qitharat Al Sama') (2003).
- Erhamni Ya Allah (2003).
- E'tazalt El Gharam (2006).