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Pourquoi Twitter n’est qu’une blague pour la majorité des internautes

Publié le 24 janvier 2009 par Lilzeon


Citoyens !

Non pas que la nouvelle année me donne la déprime-itude de la crise, non non. Mais figure toi que je n’en peux plus du phénomène Twitter-hit parade-killer application-Twisted by the pool (oops)- buzz. Sans blague, ça va faire 2 bulles qu’on raconte qu’il faut essayer de répondre systématiquement à 2 questions :

  • à qui profite le crime ?
  • est-ce profitable à long terme ?

Alors on scande partout, moi le premier, que le microblogging est la tendance majeure poru obtenir plus et mieux d’informations. Le problème avec Twitter, c’est qu’il est encore un simple jouet pour spin-doctors / new marketing boys & girls et consorts. SU-PER. L’information que tu obtiens en ligne via Twitter ne concerne que quelques segments de marchés. A l’exception du nouveau journalisme, du marketing au sens large, il n’y a pas encore suffisamment de valeur sur Twitter pour que le plus grand nombre accorde plus de temps à l’outil. C’est d’autant plus vrai en France.

Les gens qui sont sur Twitter sont principalement des “gens du web” (oh que je n’aime pas cette catégorisation), des gens du marketing, des nouveaux journalistes, voire des nouveaux influenceurs. Le problème, c’est que tu y trouves peu de mèdecins, peu de pompiers, en somme peu de citoyens normaux.

L’une des premières limites de l’outil est ceux qui se font appeler les “social media experts”. C’est drôle de se déclarer expert des médias sociaux, car ça revient à dire qu’on est experts des gens qui utilisent une technologie web pour s’exprimer. Je connais quelques uns d’entre eux, est-ce que ça veut dire que je les connais tous ? Vérité en deça des Pyrénées, erreur au-delà, tu connais l’adage citoyen(ne).

Matt a fait un état des lieux intéressants :

“The funny thing is, many of the people that I would consider leaders in this space never say “social media expert” or something similar anywhere on their blog/profile/etc. People just know who they are.

So the problem is this: If experts lead the rest of us, and everyone is an expert, then who are they leading?”

Le second problème, c’est la boulimie d’informations, liée à l’aversion pour trouver de nouveaux followers.

Michael énonce une loi de Twitter :

“Now the first symptom of this disease was what I call “social media deafness”, a state that occurs when a person’s social graph exceeds 500+ virtual friends. The result is that the person is a mile wide, but an inch deep. Suddenly the friend you use to know develops amnesia like symptoms and starts ignoring your direct messages — what was first simple Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder becomes full blown zombie like state.”

Trop de ce qui est inutile et pas assez de ce qui est important…Twitter est encore une blague pour une majorité de citoyens. Damn it !

Même si les mécanismes du microblogging sont certainement les prochaines étapes de la communication humaine, ce n’est pas encore un phénomène de masse mais de niche.

Donc nous devons être extrêmement attentifs quand nous proposons des “tactiques” pour nos clients à base de Twitter : qui et vers quoi voulons-nous communiquer?

“there’s a world outside”, comme dirait Eels…


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