Par Bernard Vassor
![Pierre–Firmin Martin, le marchand de tableaux de la rue Saint Georges, dit : Le Père Martin medium_Jeu_de_carte_chez_le_pere_Martin_05.jpg](http://media.paperblog.fr/i/134/1340927/pierrefirmin-martin-marchand-tableaux-rue-sai-L-1.jpeg)
Il a vu le jour le 17 février 1817 dans les environs de Salins-en-Jura, mort le 30 septembre 1891. Il est le fils d'un ancien cultivateur devenu marchand de vin à Montmartre 26 rue de la Chaussée Clignancourt.
Henri Rouart rappelle qu'il fut acteur, qu'il joua "les traitres" dans des théâtres de quartier. Ancien ouvrier sellier, .
En 1837, il épousa une couturière, Victoire Adèle Davy, son oncle Stanislas Cloche était brocanteur.
Martin ouvre avec lui une boutique au
![Pierre–Firmin Martin, le marchand de tableaux de la rue Saint Georges, dit : Le Père Martin medium_20_rue_de_mogador_pere_martin.jpg](http://media.paperblog.fr/i/134/1340927/pierrefirmin-martin-marchand-tableaux-rue-sai-L-2.jpeg)
Il se fit rapidement une clientèle de riches collectionneurs : le comte Armand Doriat qu’il avait rencontré en 1858 et qui l" accueillit avec un grand nombre de peintres dans son château d’Ourry. En 1899, au cours d'une des ventes après sa mort (1891), on dénombra 36 œuvres de Cals, 69 Corot, 2 Courbet, 10 Daumier, 4 Delacroix, 9 Théodore Rousseau, (…) 22 Vignon, (vues de Jouy-le-Comte, de Vargenville etc…)