Si vous ne connaissez pas encore son auteur, Rupert Sheldrake, biologiste de profession, jetez-vous sur le livre “L’âme de la Nature”. Cette lecture ouvrira votre conscience sur votre rapport à la Nature et à la Vie. Ce n’est pas un livre qui peut vous laisser de marbre. On y découvre à quel point l’homme a toujours cherché à domestiquer la Nature. Prendre le dessus sur Elle. A l‘heure actuelle, on s’inquiète du dérèglement climatique. Toujours en gardant à l’esprit que l’Homme domine la Nature, on se demande si on ne va pas Tuer la planète… Personnellement, je constate qu’on reçoit de la part de la Nature ce qu’on lui donne et que ces dérèglements climatiques nous menacent avant tout. Mais la Nature reprend ses droits tôt ou tard.
Nous sommes responsables de ce que nous avons en conscience et la conscience collective actuelle, grâce à la science, entre autres, nous permet de connaître les conséquences de notre industrialisation à outrance.
Garder notre volonté de tout domestiquer, la Nature, végétale et animale, les peuples, les modes de Vie… c’est se condamner nous-même.
Nous savons que le pétrole manquera un jour. Alors, nous nous jetons maintenant sur les céréales pour produire un nouveau carburant… le prix de ces céréales grimpe. Elles servaient à nourrir un bétail que l’on alimente partiellement maintenant avec des produits alimentaires périmés pour l’homme…
A quel moment l’humanité sortira-t-elle de cette inflation consommatrice ? A quand la modération ? Il n’est pas nécessaire de manger de la viande tous les jours. Une à deux fois par semaine. C’est suffisant. Pourquoi dépendre de l’approvisionnement en électricité des grands groupes ? Il est temps de s’équiper individuellement ou en petite collectivité de l’énergie solaire ou éolienne. Faire en sorte d’économiser l’eau est aussi une nécessité. Il est temps aussi de trouver des systèmes individuels pour recycler l’eau domestique : l’eau des toilettes n’a pas besoin d’être potable. Elle peut provenir de l’eau abondante consommée dans une douche… L’éclairage peut déjà se faire avec des ampoules de plus en plus économiques.
La plupart de ces systèmes nous fait économiser notre argent à moyen terme. C’est donc du bon sens que d’adopter cette attitude. Le bon sens qui reflète notre conscience d’appartenir à un monde où tout est interdépendant. Respectons la Nature, respectons notre santé, notre corps, notre alimentation. Respectons-nous nous-mêmes et les uns les autres…