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La fin du début ou le début de la fin ?

Publié le 03 octobre 2008 par Boursomax
La fin du début ou le début de la fin ? Nous vivons un moment historique : après le dramatique mois de septembre 2001, la crise de septembre 2008 provoquée par les subprimes a déclenché un véritable tsunami financier. Pour preuve, le niveau de volatilité constaté est identique. Nationalisations des Freddie et Fannie, faillite de Lehman Brothers, adossement de Merrill Lynch à Bank of America et de Washington Mutual (1ère caisse d’épargne aux US) à JP Morgan Chase… Nous assistons en direct à une recomposition aussi brutale que spectaculaire du paysage bancaire et financier.
Et maintenant ? Au-delà de ce ce meccano géant qui touchera probablement bientôt l’Europe, que doit faire l’investisseur face à cette crise financière ?

La fin du début ou le début de la fin ?
Une crise qui surprend par son ampleur
L’ampleur de la crise est considérable. Pourtant les mécanismes et leurs effets avaient déjà été décrits en détail par certaines personnalités telles que l’économiste américain Nouriel Roubini, l’anthropologue Paul Jorion ou encore Jacques Attali. On feint aujourd’hui de découvrir les causes et les effets de dérives financières. Pourtant on savait depuis un an que le pic des défauts dur les crédits subprimes serait atteint à l’été 2008. Aujourd’hui, les américains n’ont plus le choix. Au grand dam du fameux « aléa moral » (moral hazard), les pertes seront nationalisées et l’Etat devient prêteur en dernier ressort. Cela ne se fera pas sans mal. On a vu que malgré l’Union Sacrée des deux candidats à la Présidence, un premier plan de sauvetage des banques n’a pas été voté, ce qui démontre la volonté de la population de ne pas payer les pots cassés de Wall Street et de dénoncer les « banksters ».

Les raisons d’espérer
Après 18 mois de crise, certains signes laissent envisager que l’issue de la crise financière est néanmoins proche, pour 3 raisons :
1) Le retour de la Bourse à la Une
Lorsque la presse grand public commence à parler bourse, c’est en général le signal que la crise (ou la bulle) est suffisamment engagée pour qu’elle soit visible par tous et commence donc à inquiéter (ou attirer) ceux qui ne s’y intéressent jamais. Il est généralement temps soit de sortir, soit de commencer à réinvestir suivant ainsi l’adage : achetez au son du canon, vendez au son du clairon.

2) Le retour des investisseurs long terme
Warren Buffet ne chôme pas : il investit en ce moment à tour de bras. 5 milliards de dollars dans Goldman Sachs, 5 milliards dans General Electric, une participation dans Constellation au nez et à la barbe d’EDF dont il pourrait devenir prochainement actionnaire…En Europe, Albert Frère a réinvesti dans Lafarge, Pernod Ricard. Si Warren ou Albert investissent maintenant, ils ne doivent pas anticiper un écroulement du marché à court terme !

3) Le retour de la confiance des consommateurs
Selon l’indice de confiance du Conference Board, le moral du consommateur américain s’améliore. Certes la hausse n’est pas extraordinaire (59,8 en septembre, contre 58,5 en août et 51.9 en juillet) mais elle est constante depuis deux mois. Or c’est grâce à la confiance des ses consommateurs que la première économie mondiale pourra rebondir.

Scénario pour la fin d’année
Après tout séisme violent, des secousses secondaires sont à craindre. La volatilité restera vraisemblablement sur des niveaux très élevés et les marchés demeureront encore fébriles dans les prochaines semaines. Le CAC, à l’occasion d’une faillite d’une banque européenne (UBS, Unicredito ?) pourrait connaître un nouvel accès de déprime et repartir sur le support des 3850 points.

Pourtant certains facteurs sont de nature à soutenir le marché et plaident à moyen terme pour un rebond :
1) Passage du plan Paulson bis (c'est chose faite) : le vote par le congrès d’un nouveau plan de sauvetage assorti de mesures fiscales destinées à mieux faire passer la pilule au contribuable devrait ramener progressivement de la confiance et donc de la liquidité interbancaire.

2) Assouplissement des taux de la part de la BCE :Malgré son intransigeance affichée, Jean Claude Trichet pourrait être amené à abaisser les taux de 0.25% au vu d’une inflation qui restera sous contrôle dans un contexte de ralentissement matieres premieres
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